De combien ont baissé les investissements publicitaires depuis le début 2009 ? La vérité se situe sans doute entre un recul du marché chiffré à 4,8 % par TNS Media Intelligence (janvier-mai) et le vertigineux plongeon des recettes publicitaires de TF1 (? 27 % sur le premier trimestre), il y a un monde. Les chiffres publiés par le spécialiste de la pige publicitaire s'appuient sur les tarifs officiels publiés par les médias. Or ces données brutes ne prennent pas en compte les remises commerciales accordées aux annonceurs en fonction du volume d'achat, de la taille de l'annonceur, de la puissance du média, etc. Le prix net facturé se révèle donc de 30 % à 90 % inférieur au tarif officiel. Et en temps de crise, le pouvoir de négociation tourne en faveur de l'acheteur? Résultat, la pression sur les prix a considérablement augmenté et la différence entre les prix officiels et réels s'envole. « Mais attention », prévient Gérard Noël, président de l'Union des annonceurs (UDA). « À force de tirer sur la corde, les médias ne pourront plus proposer une offre de qualité. »

latribune.fr

07 Juill 2009, 1:39

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