Quelles conséquences sur la filière bois ? ?

L'ampleur du désastre sur le massif forestier aquitain (1 million d'hectares) est considérable. Il est comparable à celui qui a suivi la tempête de 1999. Si, d'un côté, les dommages sont plus étendus avec 300.000 ha touchés contre 238.000 voilà dix ans, l'impact global serait en revanche un peu moins lourd. « On estime entre 15 et 20 millions de mètres cubes la quantité de bois mis à terre contre 27 millions de mètres cubes en 1999 », précise Henri Husson, directeur adjoint du centre régional de la propriété forestière. Mais alors qu'en 1999 les vieux arbres avaient été les principales victimes de la tempête, celle de samedi a touché toutes les classes d'âge de plantation. Conséquence, la filière s'interroge sur son avenir. « Nous ne savons pas faire un pin maritime en dix ans. Il nous faut quarante à cinquante ans. Alors s'il doit y avoir une tempête tous les dix ans autant abandonner notre activité pour nous lancer dans le taillis à courte révolution destiné au bois énergie », lance Henri Husson. En attendant, la profession doit gérer l'immédiat et réclame, à court terme, la mise en place d'un fonds de solidarité ainsi que la création de plates-formes de stockage de grumes ou de produits sciés. Ceci « afin de gérer dans les meilleures conditions l'équivalent des quatre années de récolte aujourd'hui à terre », précise Dominique Stevens, de l'ONF des Landes. Frank Audonnet, à Bayonne
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