L'action Bureau Veritas a accusé l'une des plus fortes chutes du SRD (Service à règlement différé), hier. Car, pour 2009, le spécialiste français de la certification de conformité à des normes réglementaires redoute un second semestre plus difficile que le premier.En 2008, la société a bien résisté à la dégradation de l'économie, avec un bénéfice net en hausse de 37,1 %, à 217,2 millions d'euros, lui permettant de proposer un dividende de 0,72 euro par action, contre 0,60 euro au titre de 2007.« 2009 sera évidemment beaucoup plus difficile. On anticipe une dégradation des tendances dans les secteurs miniers, hygiène, sécurité et environnement et, dans une certaine mesure, dans l'industrie », a déclaré Frank Piedelièvre, président du directoire de Bureau Veritas. « Une partie de notre activité est liée à des investissements que l'on nous demande d'inspecter, dans le pétrole, poursuit le dirigeant. Et là, il est très difficile de dire si les niveaux d'investissement, encore assez solides au premier semestre, ne vont pas s'effondrer au deuxième. » Conséquence, le groupe s'attend à une croissance organique de son activité cette année, sans autre précision.Baisse de la visibilité sur l'activité oblige, Bureau Veritas se donne en 2009 pour priorité l'intégration des quinze sociétés acquises en 2008. Des acquisitions qui ont contribué à porter l'endettement net à 907,7 millions d'euros fin 2008, contre 667,3 millions un an plus tôt. Bureau Veritas précise toutefois que plus de 80 % de cette dette sont constitués de prêts à moyen et à long termes, dont les échéances s'étalent entre 2012 et 2020. C. L. ? 4,29 %

latribune.fr

08 Avr 2009, 1:37

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