des incertitudes sur le dossier zentiva

taille. Difficile de déterminer l'issue de la bataille qui oppose Sanofi au fonds tchèque PPF pour la prise de contrôle de Zentiva. Car, malgré la crise financière, l'adversaire du groupe pharmaceutique semble mobiliser une partie de ses liquidités pour monter progressivement dans le capital du fabricant de génériques. Ainsi, après avoir porté de 19,2 % à 21,6 % la part de ses droits de vote en début du mois, PPF a poursuivi son grignotage en passant à 24,26 % le 23 octobre. Soit, à quelques dixièmes près, presque autant que Sanofi-Aventis (24,9 %), qui a lancé une première offre de rachat sur Zentiva le 11 juillet au prix de 1.050 couronnes tchèques soit 43,13 euros par action, pour relever sa proposition à 1.150 couronnes le 22 septembre. A priori, rien ne paraît empêcher le groupe français de mettre la main sur les 25 % à 26 % des actions en circulation nécessaires pour atteindre son objectif d'une participation supérieure à 50 %. Pour cela, il peut au moins compter sur l'appui de la présidence de Zentiva, qui a recommandé aux actionnaires d'apporter leurs titres à l'offre. Mais, de son côté, PPF, qui a déjà demandé à Zentiva la convocation d'une assemblée générale extraordinaire pour « être informé de l'intégralité des engagements pris par la direction », ne veut pas lâcher prise. Sans doute parce qu'il souhaite user de tous les stratagèmes pour faire monter les enchères en ralliant des actionnaires à sa cause d'ici à la clôture de l'offre, prévue le 28 novembre. F. M
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