Un « sleeping partner » se réveille à la Cisi

L'échec de la vente de la Cisi à la société de services franco-britannique Sema Group pose non seulement le problème basique de l'avenir de la filiale informatique du CEA-I (1,6 milliard de francs de chiffre d'affaires et 100 millions de francs de pertes) mais suscite également des questions quant aux motivations soudaines d'un actionnaire qui n'a joué, pendant des années, qu'un rôle de « sleeping partner ». Cap Gemini, qui contrôle 36 % du capital de la Cisi, se voit aujourd'hui contraint de trouver des scénarios capables de valoriser les compétences d'un groupe spécialisé dans le secteur du nucléaire et de la défense. Or, le groupe de Serge Kampf, à l'exception de sa filiale Matra Cap Systèmes, n'a pas vraiment développé, du moins jusqu'à maintenant, une véritable stratégie dans ce domaine, contrairement à Sema Group. Dans cette histoire, le personnel de la Cisi pensait gagner, grâce au parapluie CEA-I, une protection sociale meilleure que celle qu'il était en droit d'attendre du groupe franco-britannique. Reste à savoir si les nouvelles velléités de Cap Gemini leur assureront cet avenir.
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