Le pôle d'innovation Minatec affiche complet

Lors de son inauguration en juin 2006, Minatec affichait l'ambition de devenir le premier pôle d'innovation européen en micro et nanotechnologies en regroupant sur un même site - 44.000 m 2 de bâtiments dont 11.000 m 2 de salles blanches - enseignants, chercheurs et industriels. Un investissement de 193 millions d'euros financés par le CEA, l'État et les collectivités (49 %). Pour Jean Therme, directeur du Léti-CEA de Grenoble et père fondateur de Minatec, l'objectif de prendre la tête de la recherche européenne dans ce secteur est atteint. Le centre de recherche de Karlsruhe en Allemagne, qui a établi une étude sur les centres " nano " européens, donne à Minatec la place de leader.De même, The Nanotech Report classe Minatec en tête, devant l'Imec en Belgique et MC2 en Suède. Aujourd'hui, 3.600 personnes se côtoient sur le site : 1.100 étudiants et enseignants de l'école d'ingénieurs Phelma, 1.900 chercheurs (dont 1.200 du Léti-CEA) et 600 personnes venues de l'industrie.Les contrats avec l'industrie ou d'autres centres de recherche représentent 68 % de son budget annuel de 320 millions d'euros. " En 2007, Minatec a déposé 230 nouveaux brevets, ce qui nous place au cinquième rang en France ", souligne Jean-Charles Guibert, nouveau directeur de Minatec. La SEM Minatec, gestionnaire du " bâtiment des hautes technologies ", qui loue bureaux et salles blanches aux industriels, réfléchit déjà à une extension. Jean Therme et les collectivités songent à un grand projet baptisé " Giant " qui vise à faire du polygone scientifique grenoblois un MIT à la française sur 300 hectares, où le modèle Minatec sera appliqué aux secteurs des biotechnologies et de l'énergie.
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