L'économie américaine a perdu de sa superbe

La très légère révision en hausse à 1,7 % en rythme annualisé (contre 1,6 % précédemment) de la croissance américaine au deuxième trimestre ne change rien au diagnostic général. L'activité de la première économie mondiale a très nettement ralenti au printemps. La croissance demeure insuffisante pour faire reculer le chômage qui frappe 9,6 % de la population active. L'économie américaine continue de digérer le niveau extrêmement élevé de l'endettement des ménages sur fond de crise immobilière. Les saisies et les reventes de logements par les banques se poursuivent à un rythme élevé. Et la situation ne s'est, semble-t-il, guère améliorée cet été. La Réserve fédérale estime que la croissance a continué de ralentir au troisième trimestre. Elle écarte toutefois une nouvelle récession pour tabler sur une continuation de la reprise à un rythme extrêmement lent, du fait, entre autres, des contraintes financières qui pèsent sur les ménages. Les économistes de Coe-Rexecode estiment que, après un léger rebond de 2,7 % en 2010, la croissance américaine ralentira à 2,1 % en 2011. X. H.
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