Les quatre dossiers franco-russes

La chute du prix du gaz en Europe jure terriblement avec la montagne d'investissements nécessaires pour lancer le projet gazier arctique de Chtokman. Du coup, Gazprom (51 %) et ses partenaires Total (25 %) et Statoil (24 %) ne rendront leur décision finale qu'en 2011 sur le financement de ce gisement gazier, l'un des plus vastes du monde, avec 3.800 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Des sceptiques doutent déjà que ce projet - 15 milliards de dollars rien que pour la première phase - ne voie le jour. Le démarrage de Chtokman a déjà seize ans de retard et, désormais, il ne faudra pas attendre de livraisons par gazoduc avant 2016. Le projet GNL sera opérationnel un an plus tard. Son directeur, Iouri Komarov, s'affirme convaincu qu'avec un baril de brut au-dessus de 60 dollars ce projet sera techniquement viable et bénéficiaire. E. G., à Moscou
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