Brics : le ralentissement économique se confirme, sauf au Brésil

Le Brésil et l\'Inde ont un point commun: une monnaie secouée sur les marchés. En revanche, si leurs deux économies sont en croissance, leur vitesse diffère. Il en va de même pour les autres \"Brics\" (Russie, Chine et Afrique du Sud). Brésil : les \"nuages gris commencent à se dissiper\"Au deuxième trimestre, l\'économie brésilienne a crû de 1,5% par rapport aux trois premiers mois de l\'année selon des chiffres officiels. En rythme annuel, le produit intérieur brut de la première économie d\'Amérique latine grimpe de 3,3%. L\'an dernier, la croissance brésilienne avait brusquement ralenti. Son PIB affichait une hausse de 0,9%. Les années précédentes avaient été bien plus fastes surtout en 2010, quand le PIB bondissait de 7,5%. Un semaine plus tôt, le gouvernement a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2013. Il a ainsi annoncé tabler sur une croissance de 2,5%, contre les 4% prévus en début d\'année. Elle n\'était que de 0,9% en 2012. \"La réduction de l\'inflation et la reprise de la croissance, tout cela commence à dissiper les nuages gris qui s\'étaient amoncelés au-dessus de notre pays\", s\'est cependant réjoui le ministre des Finances Guido Mantega. L\'accélération de la croissance brésilienne s\'est par ailleurs accompagnée d\'une forte inflation (6,27%) contre laquelle la Banque centrale du pays a relevé mercredi ses taux directeurs à 9%. Pour défendre le réal, elle avait décidé d\'un plan de 50 milliards de dollars le 23 août. Le ralentissement continue en IndeLors des trois premiers mois de l\'année budgétaire indienne, le PIB chinois n\'a crû \"que\" de 4,4%, soit le plus mauvais niveau depuis 2009. Causes de ce ralentissement: une baisse des investissements, des exportations vers les pays développés et une forte inflation. la roupie a perdu un quart de sa valeur en quatre mois.>> Pourquoi la roupie indienne s\'effondreManmohan Singh, le chef du gouvernement, qui entame une campagne électorale, a tenu à se montrer rassurant. \"La croissance va se reprendre au deuxième semestre, sauf situation imprévue extrême\", a-t-il assuré. Il a notamment déclaré que \"les marchés des changes vont se reprendre\" et que la \"stabilisation qui soutiendra la valeur de la devise est en marche\". Baisse de cadence en Chine et en RussiePendant ce temps, dans les autres pays des \"Brics\", s\'opère un mouvement similaire, à des échelles différentes Elle s\'essouffle notamment en Chine où elle a tout de même crû de 7,6% au premier trimestre, lune de ses pires performances en 13 ans, selon des chiffres officiels - controversées. Depuis plusieurs mois, les exportations faiblissent. Des contre-feux s\'allument cependant, avec une hausse de la production manufacturière constatée au mois d\'août par la banque HSBC.En Russie, le PIB a augmenté de 1,2% contre 1,6% au premier trimestre, d\'après des chiffres dévoilés début août. Soit un recul de 0,4 point, alors que Moscou tablait sur une hausse de 1,9%, Afrique du sud : un PIB en dent de scieEnfin, l\'Afrique du Sud a bondi de 3% au deuxième trimestre en rythme annuel. Mais, lors des trois mois précédents, elle ne grimpait que de 0,9% sur un an. 
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