Pendant un peu plus d'une année, de la fin 2006 à 2008, elle...

Pendant un peu plus d'une année, de la fin 2006 à 2008, elle a été la « petite Française » de la chancellerie. Admise à siéger à l'époque dans le comité de pilotage de la présidence allemande de l'Union européenne, qui regroupait une dizaine de personnes, Hélène Pelosse préparait aussi, en vue des Conseils des ministres du mercredi, des notes sur les affaires européennes pour Angela Merkel. « Au début, mes collègues me regardaient en chien de faïence, se souvient l'énarque. Mais quand ils ont compris que je ne téléphonais pas toutes les deux minutes à Paris, la confiance s'est vite instaurée. » Une expérience unique que cette inspectrice des finances souhaiterait voir se démultiplier. « Au sein de l'Union européenne, les ambassades bilatérales ont perdu de leur utilité : il faudrait élargir ces échanges de fonctionnaires à d'autres pays, surtout si l'on veut bâtir une diplomatie européenne. » De son immersion dans la machine gouvernementale allemande, la fonctionnaire française en a retenu de multiples avantages. « Cela permet de réduire les différences culturelles et de comprendre le système de l'intérieur : j'étais ensuite beaucoup mieux armée pour apprécier les prises de position de l'Allemagne au sein de l'Union européenne », raconte-t-elle. ?(*) Directrice de l'Institut international pour les énergies renouvelables d'Abu Dhabi.Un an à la chancellerie Hélène Pelosse (*)
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