Les principaux acteurs de la négociation

STRONG>----Les syndicalistes... Une fois encore, ce mardi, Bernard ?Thibault et François Chérèque seront bras dessus bras dessous en tête du cortège parisien. De mois en mois, de manifestation en manifestation, l'alliance entre le leader de la CGT et celui de la CFDT ne se dément pas. Leur unité, cimentée par la réforme de la représentativité syndicale qu'ils ont portée ensemble en 2008, a permis à l'intersyndicale de tenir bon depuis le début de 2009. Il est vrai qu'en rompant avec son positionnement de 2003 sur les retraites - il avait alors jugé que le projet de l'exécutif était un « compromis acceptable » - et en martelant son opposition à la réforme actuelle, François Chérèque a posé les bases d'une alliance avec Bernard Thibault. Seul Jean-Claude Mailly de FO tente de se démarquer. Mais il prend le risque de la division et de l'illisibilité...----... les politiquesRAYMOND SOUBIE. Le 20 août, il était à Brégançon, aux côtés de Nicolas Sarkozy pour préparer la rentrée. L'homme des retraites de Nicolas Sarkozy, qui a annoncé depuis longtemps sa volonté de quitter l'Élysée une fois bouclé ce chantier, joue gros ce mardi. C'est en effet lui le grand architecte du dossier des retraites. Mais, à bientôt 70 ans, l'ancienne éminence grise de Raymond Barre a appris depuis longtemps à lâcher du lest pour arracher une réforme.ÉRIC WOERTH. Qui croire ? Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l'UMP, qui assurait lundi que le ministre du Travail était « l'homme de la situation », se faisant ainsi l'écho de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée, lequel expliquait dimanche sur l'antenne d'Europe 1 qu'« Éric Woerth est celui qui connaît le mieux ce dossier » ? Ou alors les Français, dont une majorité (6 sur 10) ne souhaite plus voir le ministre du Travail, empêtré dans l'affaire Bettencourt, piloter le dossier ? Très affaibli politiquement, Éric Woerth va passer une semaine difficile, avec en point d'orgue l'ouverture ce mardi des débats à l'Assemblée nationale.FRANÇOIS FILLON. « Il y a ceux qui se font mousser devant les caméras tous les soirs et puis il y a ceux qui font les réformes dont on parlera encore dans vingt ans. » Au moins on ne pourra pas reprocher un manque d'ambition à François Fillon. Déjà maître-d'oeuvre de la réforme des retraites de 2003, le Premier ministre se retrouve en première ligne pour défendre le projet emblématique du quinquennat Sarkozy. La partie est délicate à jouer pour François Fillon, qui ne connaît pas le sort que lui réserve Nicolas Sarkozy lors du remaniement de novembre. « Rien n'est décid頻, au sujet du maintien de François Fillon à Matignon, a dit le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, dimanche
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