Faire le dos rond, tel était le mot d'ordre dans les boutiques ces derniers mois. Les spécialistes du conseil en fusions-acquisitions ont souffert depuis un an. Les entreprises étaient jusqu'ici concentrées sur leur gestion financière et faisaient les beaux jours des grandes banques à bilan. Dans ce contexte, l'avenir des boutiques semblait compromis et beaucoup s'attendaient à la disparition de certaines ou à leur rachat. Ce fut tout de même le cas de Partanea, la boutique de Fatine Layt reprise par Oddo. Mais d'une manière générale, les boutiques ont su résister grâce à la maîtrise de leur coûts qui restent limités. Cela a été le cas des structures les plus petites comme Mediobanca, Hawkpoint ou Bucéphale. La plupart ont toutefois été contraintes de réduire fortement la rémunération de ses associés, notamment des bonus. Pourtant, certaines se sont payé le luxe de profiter de la crise pour recruter. Banca Leonardo s'est offert les services de Nicolas Mérindol, ancien directeur général des Caisses d'Épargne. Elle est également en train de nouer un partenariat avec une ancienne équipe d'Aforge Finance. Du coup, cette dernière pourrait se renforcer d'une équipe entière dans les prochains mois. Enfin, preuve que le modèle des boutiques n'est pas mort, certaines se sont lancées comme Blackstone et Moelis. D'autres se préparent pour les prochains mois. M. Pe.

latribune.fr

07 Sept 2009, 1:37

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