Making of de « La Tribune » : les titres auxquels vous avez échappé

La semaine a été marquée par l'intensification de la crise grecque devenue crise de la zone euro, par la catastrophe de la plate-forme pétrolière de BP en Louisiane et les élections britanniques. Voici les principaux titres auxquels vous avez échappé, et heureusement !A propos de « La rumeur qui fait peur », notre titre de mercredi après les spéculations sur un appel de l'Espagne au FMI, quelques plaisantins ont proposé de sous-titrer « L'Elysée dément » et « Interview exclusive de Rachida Dati ». Ils ont été rapidement éconduits. « Peur sur la zone euro » aurait été plus juste, remake du film d'horreur « Freddy, les griffes de la nuit » qui ressort sur les écrans, les griffes de marchés bien sûr, dont le caractère spéculatif a été dénoncé par les gouvernements impuissants. « L'orchestre du Titanic » et « Le monde s'écroule en musique » nous est aussi venu aux oreilles, après l'annonce d'un papier sur les ventes record de musique en ligne, malgré ou à cause de la crise. Autre sujet de la semaine, Jean-Claude Trichet, malmené mais toujours fidèle au poste, qui a osé prendre des mesures non orthodoxes pour apporter un ballon d'oxygène aux banques européennes plombées elles aussi par la dette grecque. « L'oracle de Francfort » n'a pas fait la une mais l'aurait bien mérité. Quant à l'Europe, menacée par la contagion de la crise grecque, elle ressemble de plus en plus à la fable de La Fontaine : « Les animaux malades de la peste ».La une du journal de jeudi aussi a été un joli festival, malgré les circonstances dramatiques (trois morts dans l'incendie d'une banque à Athènes pendant les manifestations). Evidemment, cela nous a interdit d'oser « L'euro brûle-t-il ? » pourtant bien tentant. Alors cela a été la « Glissade de l'euro, jusqu'où ? », qui a opposé les tenants d'un titre modéré (après tout, la monnaie européenne est encore très forte et loin de la parité face au dollar) et ceux favorables à un titre plus fort, du style « Jusqu'où l'euro plongera-t-il ? ». Une chose est sûre, et on l'a vu encore mieux en fin de semaine, « La pente est raide » comme aurait dit l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.Pour vendredi, nous avions le choix entre « Le Royaume-Uni, suspendu aux élections » (et de fait, on a bien eu un « Hung Parliament »), les suites de la catastrophe pétrolières aux Etats-Unis (« La marée était en noir »...) et « Trichet droit dans ses bottes », la BCE ayant adressé un message de fermeté en refusant d'aller jusqu'à monétiser la dette souveraine de la zone euro (il ne faut pas trop lui en demander à la fois, quand même). Cela a fini sur notre dossier, « Les sept chantiers du nouveau gouvernement britannique », pas très rock, mais en tout cas, qui que ce soit, « Welcome in the mess, Mr Prime Minister ».
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