Micropole franchit la barre des 100 millions d'euros

Certes, cela peut paraître anecdotique, voire purement symbolique. Il n'en reste pas moins que 2010 demeurera dans les annales de Micropole comme l'année où la société a franchi la barre des 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et pas n'importe comment ! Alors que le marché des services informatiques peine à se remettre de la crise et a progressé d'à peine 1 % en 2010, Micropole affiche une croissance de 8,8 % et voit son chiffre d'affaires atteindre 102,5 millions d'euros. Qu'est-ce qui a permis à cette société de 1.200 personnes de progresser à ce rythme ? Christian Poyau, son PDG et co-fondateur, n'a aucune hésitation : « C'est notre positionnement qui nous différencie. Depuis la création de Micropole, en 1987, nous sommes restés fidèles à nos idées de départ : aborder nos clients avec une approche métier, travailler au forfait et adopter les technologies innovantes ».Les sociétés de services informatiques (SSII) travaillent soit « en régie », c'est-à-dire qu'elles délèguent du personnel pour développer et exploiter les systèmes d'information, soit « au forfait ». Dans ce cas, elles connaissent les métiers des entreprises et accompagnent leurs clients dans leurs différents projets. « Les entreprises qui croissent plus vite que le marché sont celles qui travaillent au forfait », affirme Christian Poyau. La société compte 800 clients de tous les secteurs, dont plus de 30 sociétés du CAC 40 et des PME de toutes tailles. Les compétences de Micropole se répartissent entre la Business Intelligence (environ 47 % de son chiffre d'affaires ), les développements Web et informatiques (43 %) et les progiciels intégrés (10 %).L'approche « métier » de la société - « qui fait que nous parlons avec les différentes directions des entreprises et pas seulement avec l'informatique », précise Christian Poyau - permet à Micropole de ne pas être à la recherche de la taille critique. « Notre but n'est pas de grossir, de devenir une société de 5.000 ou 6.000 personnes, assure le dirigeant, mais plutôt de rester un spécialiste des métiers que nous connaissons bien. »Objectif internationalReste à la société à renforcer sa présence à l'international pour y réaliser un tiers de son chiffre d'affaires, objectif que s'est fixé Christian Poyau : « C'est une nécessité afin de mieux répondre à la demande de nos clients, qui sont implantés dans différents pays, et de les accompagner ». L'entreprise a, par exemple, développé des sites de commerce en ligne en coréen ou en chinois pour répondre aux besoins de certains de ses clients. Elle a également développé l'ensemble des sites dans le monde pour le Club Med. Micropole est déjà présent aux Pays-Bas, en Suisse et, depuis février 2011, en Belgique, où la société a racheté le cabinet conseil Oasis Consultants. Déjà, 24 % de son effectif est à l'étranger et la société ne compte pas moins de 25 nationalités parmi son personnel. Quant à 2011, « l'année s'annonce bien tant en croissance organique qu'en perspectives de croissance externe. Les systèmes d'information sont de plus en plus indispensables au développement des entreprises », souligne Christian Poyau.Sophy Caulie
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