« Internet, levier pour communiquer et distribuer »

Trois vagues ont, selon vous, façonné le paysage actuel de la banque en ligne depuis la fin des années 1990. Quel est le phénomène que l'on observe aujourd'hui??« Après les précurseurs (Banque Directe, Zebank, Egg) et les spécialistes (Fortuneo, ING Direct, Boursorama...), puis les « assurbanquiers » (Banque AGF, Axa Banque, Groupama Banque, Ma Banque), nous sommes entrés depuis 2009 dans la troisième vague avec une offensive marquée sur la banque directe?: Net Agence de BNP, Mon Banquier en Ligne [créé par une caisse d'épargne, Ndlr]. Ces lancements d'activités sont à mettre en lien aussi bien avec l'évolution de l'Internet qu'avec l'évolution récente des enjeux du secteur bancaire. Cette offensive est incarnée de plusieurs façons?: majoritairement autour du développement d'agences virtuelles et par le développement d'offres de banque au quotidien par les spécialistes de la première vague (ING, Fortuneo). » Croyez-vous à la rentabilité de ce modèle??« La maturité des clients bancaires internautes et celle du contexte juridique et technologique ont permis l'émergence d'un modèle rentable de banque en ligne, fondé sur la dématérialisation des échanges. Cette nouvelle vague de création d'établissements en ligne engendre une intensité concurrentielle encore plus forte qu'il y a dix ans. Cette concurrence pousse les banques à innover en répondant aux nouveaux besoins des clients?: faire d'Internet un levier stratégique pour communiquer et distribuer l'offre et les services associés, capter de nouveaux clients sensibles à la valeur proposée (les jeunes, les urbains, les CSP++...), ou encore conquérir des marchés de niche (ex.?: BforBank cible les clients initiés et autonomes). »
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