Protestation musclée au siège social d'Ikea France

Pour le deuxième jour consécutif, les salariés du siège social d'Ikea France n'ont pas pu accéder mardi à leur bureau. Depuis lundi, des représentants de Force ouvrière, dont Dominique Nikonoff, délégué syndical, occupent les locaux de l'enseigne suédoise d'ameublement située à Plaisir (Yvelines). « Pour faire bouger les négociations », a expliqué à l'AFP cet élu de Force ouvrière. Des manifestations syndicales ont également perturbé l'activité de quelques magasins Ikea. Les portes des points de vente de Parinor II, Franconville (Val- d'Oise) et Plaisir (Yvelines) sont restées fermées hier.Depuis plusieurs jours, les trois principaux syndicats d'Ikea (CFDT, FO et CGT) protestent contre l'absence d'augmentation collective des salaires inscrite dans les propositions faites par la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Ils exigent 4 % d'augmentation collective. Ikea rappelle combien sa politique de rémunération est déjà attractive. L'enseigne suédoise indique accorder un treizième mois, payer un salaire minimal de 1.464 euros, soit 8,9 % au-dessus du Smic, et verser une prime d'ancienneté, une participation et un intéressement.Direction et syndicats doivent se réunir ce mercredi matin pour une réunion de négociations. Mais Ikea exige d'abord que « Force ouvrière [seul syndicat à occuper les locaux de Plaisir, Ndlr] n'occupe plus le siège social » de l'enseigne en France. Ce mouvement social d'une rare violence au sein de l'entreprise suédoise constitue le baptême du feu de Stefan Vanoverbeke, nommé en janvier directeur général de l'enseigne en France. Juliette Garnie
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