Après avoir hésité sur la direction à prendre en matinée, le CAC 40 semblait avoir opté pour le chemin de la hausse. Mais la remontée des cours du pétrole a ravivé les craintes des investisseurs quant à un éventuel ralentissement de la croissance mondiale. Après avoir progressé de 0,49 % au plus fort de la séance, l'indice parisien a chuté sous les 4.000 points pour terminer sur un repli de 0,55 % à 3.993,81 points.Le scénario est l'exact opposé de celui de la veille. Dans un marché fortement corrélé à l'évolution des cours du pétrole, la hausse des prix de l'or noir après le regain de violence en Libye a fait basculer la tendance alors que le marché était déjà inquiet de la résurgence des craintes sur la dette souveraine. Par ailleurs, à quelques jours du sommet des dirigeants et chefs de gouvernements des pays de la Zone Euro, le « Financial Times » a remis en cause les critères des nouveaux Stress Tests, qui selon le quotidien ne seraient pas suffisamment stricts. Dans ce contexte, le secteur bancaire était mal orienté. BNP Paribas a reculé de 0,94 %, Crédit Agricolegricole de 2,50 %, Natixis de 1,64 % et Société Généralecute; Générale de 1,84 %. Également en baisse, Lafarge (-2,43 %) a souffert d'une note de Crédit Suisse qui estime que la hausse des prix alimentaires et de l'inflation dans les pays émergents pénalisera les sociétés de construction et au-delà le cimentier. À l'inverse, Michelin (+2 %) a signé la plus forte progression. Le groupe a bénéficié d'une note de CA Cheuvreux estimant que les cours actuels sont attractifs au vu du potentiel de l'équipementier notamment grâce à la baisse du caoutchouc. Hors CAC, Havas (-3,65 %) a annoncé le départ inattendu de son directeur général, à l'issue d'une année 2010 marquée par une amélioration de sa marge et un retour à une croissance organique à la faveur du rebond du marché publicitaire. Valeo a chuté de 2,54 % malgré l'annonce de son nouveau plan stratégique.

latribune.fr

09 Mars 2011, 21:36

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