Premiers pas dans l'e-commerce

Roland-Garros a enfin ouvert un vrai site d'e-commerce. « Jusqu'ici, les internautes pouvaient réserver les places disponibles en ligne. Au bout d'une semaine, on leur signifiait que leur commande avait bien été prise en compte... », décrit Frédéric Longuépée, directeur de la billetterie de la FFT (Fédération française de tennis). Ouvert le 15 décembre pour les licenciés de la FFT qui bénéficiaient d'une priorité, le nouveau site Billetterie.fft.fr s'est adressé au grand public entre le 2 et le 28 février. « Tout a été vendu. Soit 180.000  e-billets que l'internaute imprime chez lui », précise Frédéric Longuépée. Parmi les nouveautés proposées, l'internaute choisit sa place et découvre en 3D le point de vue qu'il aura. Et il peut changer en fonction des places encore disponibles. Autre nouveauté, une bourse d'échange?: « Les gens dans l'impossibilité de venir peuvent revendre leurs billets à leur valeur faciale. Pour ceux qui veulent un billet, c'est là qu'il faut aller?! »À l'évidence, cette plate-forme faisait défaut à la FFT qui a su bâtir en quarante-sept ans une formidable machinerie logicielle qui tourne durant toute l'année pour administrer les licences, gérer les clubs, et orchestrer la remontée des palmarès des quelque 20 millions de matchs organisés par 8.400 clubs en France.« À l'instar du tournoi de Roland-Garros, nous sommes en train de porter toutes nos applications métier dans le nuage d'Internet. Pour l'heure, une quinzaine de logiciels sont dans le « cloud », explique Jean-Pierre Chardon, directeur des systèmes d'information de la FFT. Le point d'orgue, c'est le calcul du classement des compétiteurs. Lequel a lieu entre la fin octobre et le début novembre. » Une période intense qui impose fiabilité et disponibilité du système d'information. « Nous avons constitué un référentiel unique des données de nos licenciés. De cette manière, chacun d'entre eux peut recevoir sa licence sous forme électronique aussi bien par SMS, par mail que par MMS, détaille Jean-Pierre Chardon. Par ailleurs, le licencié peut se connecter au site Web de la FFT afin d'éditer et d'actualiser ses données. Surtout, il peut présenter sa licence électronique à un arbitre qui va la consulter et l'intégrer dans une compétition. » E. H.
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