À Paris, en vélo, on dépasse les autos...

Le vélo appartenait à mes souvenirs d'enfance. Il était lié à des balades, plutôt à la campagne ou en bord de mer, mais je ne l'associais pas à la ville, à des déplacements fonctionnels ou professionnels. J'avais fait une tentative, il y a longtemps, empruntant le vélo d'un ami pour échapper à l'immobilisme que m'imposaient de longues grèves des transports. Mais outre la pluie et le trafic, qui rendaient les déplacements pénibles, j'arrivais en nage et essoufflée à mes rendez-vous et je laissais vite tomber.L'arrivée des vélos électriques m'a fait porter un regard nouveau sur ce mode de déplacement. Aussi, j'acceptais la proposition de Matra de tester un des modèles de leur gamme i-Step, le Tourer, un modèle citadin élu « vélo électrique de l'année 2010 » par le Comité de promotion du vélo. En fait, il n'y a pas de vélos « électriques », c'est un abus de langage, ces vélos sont « à assistance électrique ». Une batterie amovible placée sur le cadre alimente un petit moteur installé, pour le modèle que j'essaie, dans la roue arrière. Un « ordinateur de bord » aux dires du fabricant, en fait un clavier muni de quelques touches, m'apporte différentes informations et me permet de sélectionner le niveau d'assistance dont j'ai besoin, gradué de 1 à 4 et de -?1 à -?4. Le niveau 1 apporte 25 % de l'effort que je fournis en pédalant, le niveau 4, 100 %. Les niveaux négatifs, dits « de régénération », récupèrent l'énergie cinétique pour recharger la ­batterie. 15 km/h en côteEn balade du côté de Montmartre, je grimpe les côtes à 15 km/h sans peine et ­recharge la batterie en descendant du côté du 17e arrondissement. Jusque-là, je m'en sors, mais je suis moins à l'aise avec les 27 vitesses disponibles sur le Tourer. En fait, deux ou trois positions, tant sur le pédalier que sur la roue arrière, me suffisent amplement.Les batteries sont de 2 types : NiMH (nickel métal hydrure) ou, en option, LiMn (lithium ion manganèse). La première pèse 4,1 kg et son autonomie varie de 35 km (si j'utilise le niveau d'assistance 3) à 70 km (avec le niveau 1). La seconde est plus performante (et coûte 200 euros de plus) : elle pèse 2,9 kg et son autonomie varie de 40 km (niveau 3) à 80 km (niveau 1). Les deux modèles de batteries se rechargent en trois ­heures (charge à 80 %) ou six heures (100 %), et sont garantis deux ans pour une durée de vie de 400 à 500 cycles d'utilisation.Le vélo a 3 systèmes antivols. Une mâchoire activée par une clé bloque la roue arrière. Une chaîne de 1,40 m se connecte sur cet antivol et me permet d'assurer le vélo à un poteau ou une barrière. Ajoutons que Matra a eu une bonne idée en proposant dans sa gamme d'accessoire un support pour transformer le vélo en vélo d'appartement.
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