cite>PepsiCo a lancé, au niveau mondial, un vaste projet baptisé « Performance with purpose ». Celui-ci doit permettre de concilier croissance du groupe et limitation des impacts de l'activité sur l'environnement, au sens large. En France, ce projet se décline dans la nouvelle plate-forme logistique qui vient d'être inaugurée à Libercourt (Pas-de-Calais). Destiné aux différentes marques de produits secs du groupe (Benenuts, Lays, Doritos, etc.), cet entrepôt de 30.000 m2 respecte à la lettre les dernières normes en matière de qualité et d'environnement. Charpente en lamellé-collé, isolation optimisée, éclairage à haute efficacité énergétique, système de récupération et de stockage des eaux de pluie pour les usages ne nécessitant pas d'eau potable, pavage perméable afin de faciliter la percolation des eaux de pluie? Tout y est. De plus, un îlot écologique de tri des déchets et de recyclage des cartons a été mis en place. Plus de 80 % des déchets sont recyclés.accès fluvialMais l'intérêt de cette plate-forme tient aussi dans la politique de transport mise en place par PepsiCo. « La spécificité de certains produits alimentaires secs, c'est qu'ils occupent beaucoup de volume pour un poids faible », explique Éric Hémar, président de ID Logistics. Grâce à sa situation géographique, à proximité du centre multimodal de Dourges, qui est embranché fer et a un accès fluvial, l'entrepôt est approvisionné à 80 % depuis l'usine de production de Veurne, en Belgique. « L'objectif est d'alimenter les centres de distribution de toute la France à partir de l'usine principale en utilisant tous les modes possibles : le camion bien sûr, mais aussi des véhicules électriques ou hybrides, le rail, la voie d'eau, etc., explique Éric Hémar. Le projet est bien avancé, même s'il reste encore des investissements à réaliser et une rentabilité économique à trouver. » En attendant, le prestataire logistique a instauré une optimisation des lots et un regroupement des transporteurs routiers pour améliorer les flux et ainsi limiter les émissions de carbone. « Sans être révolutionnaire, cette organisation est systématique, précise Éric Hémar. La cellule de pilotage transport apprécie l'aspect économique et l'impact environnemental pour trouver la meilleure solution. Même si tout n'est pas encore en place, nous avons comme objectif une baisse de 10 % à 20 % des émissions. »Ce projet global pourrait servir d'exemple pour d'autres implantations. « L'intérêt de ce dossier est global, puisque notre responsabilité part de la sortie d'usine des produits jusqu'à leur distribution finale. Avec lui, nous avons sensiblement progress頻, estime Éric Hémar. Béatrice Delamottedéveloppement durable

latribune.fr

12 Oct 2009, 1:40

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