Lauréat du grand prix SFR Jeunes Talents Photo 2009, Marc Montméat avait fait sensation l'année dernière à Paris Photo en vendant une quarantaine de clichés lors de sa première participation. « Je n'avais aucune expérience, confie-t-il, j'y suis allé en me disant, ?si j'en vends une, je serai bien content?. Ça a été la grande surprise. » Depuis un an, les choses ont bougé pour ce photographe amateur de 33 ans, basé à Angoulême, observateur attentif dans ses photos des « Solitudes urbaines », du nom de sa série primée par SFR.Ce prix a changé sa vie. S'il continue aujourd'hui encore son activité d'éducateur, c'est à temps partiel. Marc Montméat a multiplié au cours de la dernière année les projets photographiques.Il avoue « se laisser guider au fil des rencontres et des voyages, sans forcément avoir réfléchi ». Présent au Festival de la photographie de Toulouse en mai, exposé dans une galerie londonienne en juillet, suivi d'une participation aux Rencontres d'Arles l'été dernier, il entretient une collaboration étroite avec le magazine « Compétence Photo », ce qui lui a permis d'initier « la Correspondance visuelle ».Ce projet, exposé lors du Salon de la photo 2010, faisait participer 30 photographes sélectionnés sur concours. Tous ont livré une oeuvre répondant tour à tour à une photographie reçue, sorte de cadavre exquis visuel. « Un pied supplémentaire dans le milieu de la photo », mais surtout une « mise en avant de points de vue différents ».Pas encore représenté par une galerie française, mais exposé dans des galeries étrangères (Bruxelles, Luxembourg, Londres), Montméat a l'avenir devant lui. Son dernier reportage photo sur la prison lui tient particulièrement à coeur. Le photographe est encore à la recherche d'un circuit de diffusion, les photographies exposées en décembre à Bordeaux ne seront pas visibles par le public, puisque seulement présentées à la Direction des services pénitentiaires.Francine Guillouwww.sfrjeunestalents.f

latribune.fr

11 Nov 2010, 23:22

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