Lorsqu'un éditeur lance une nouvelle version d'un logiciel phare, il demande généralement à un de ses clients fidèles de tester le logiciel grandeur nature. Pour le lancement de Cognos 10, BPCE s'est livré à l'exercice. Il est vrai qu'un partenariat historique existe entre les deux groupes depuis une dizaine d'années. BPCE, issu du rapprochement des Caisses d'Épargne avec les Banques Populaires, est le deuxième groupe bancaire français avec 37 millions de clients, 8.200 agences et 127.000 collaborateurs. Il est structuré sur trois niveaux : deux gros réseaux coopératifs, un organe central et une filiale cotée, Natixis. Côté décisionnel et pilotage, BPCE doit réaliser de la communication financière, soit vers les autorités de place, soit vers les marchés. En interne, il pilote le volet commercial, les risques, la finance et la conformité, tout en offrant aux établissements du groupe un benchmark pour partager les bonnes pratiques.Cognos a été positionné comme l'outil majeur de reporting pour standardiser l'ensemble des productions de rapports et notamment une application phare, le tableau de bord des dirigeants. « Nous avons décidé de participer au programme Beta de Cognos 10 pour conserver notre expertise, explique-t-on chez BPCE. Nous avons été accompagnés par le laboratoire d'IBM Canada et des consultants sur place ». Le programme a consisté d'abord à installer le logiciel, étape qui peut parfois réserver des surprises. Par la suite, les équipes de BPCE ont testé les nouveautés sur ce qui est bien maîtrisé par les collaborateurs. De cette manière, la DSI (direction des systèmes d'information) de BPCE a pu anticiper les coûts de migration et faire remonter vers IBM Canada des demandes spécifiques. Parmi ces dernières figure l'utilisation de Cognos 10 en mobilité (sur un smartphone) et sur un iPad. Cependant, le groupe s'est déclaré fort satisfait des possibilités graphiques de Cognos 10 et de la possibilité de mixer des données externes avec la base interne. De plus, la solution permet maintenant de gérer dynamiquement des demandes d'information, ce qui se traduit par un stress moins important sur l'infrastructure informatique du groupe bancaire. P. B.

latribune.fr

12 Déc 2010, 23:22

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