L'année écoulée a été dure pour les 442 biotechs françaises. C'est ce qui ressort de l'étude annuelle réalisée par France Biotech, qui regroupe 170 d'entre elles. Les montants investis par les sociétés de capital-risque, traditionnels soutiens de ces start-up durant leurs premières années de développement, ont chuté de 57 % en 2009, à 65 millions d'euros, après un recul de 16 % en 2008. En baisse également, le « ticket » moyen investi dans ces sociétés : il est passé de 2 à 1,3 million entre 2008 et 2009. « Malgré cela, les investissements en R&D ont progressé de 42 % l'an dernier », indique André Choulika, président de France Biotech. Un rythme que les PME ne pourront pas tenir sans nouvelles sources de financement, estime-t-il. D'où l'intérêt de nombre d'entre elles pour la Bourse, relais de financement a priori attrayant. Mais « les sociétés doivent avoir atteint une certaine maturité pour séduire les marchés », avertit Gérard Soula, PDG d'Adocia. Lui a profité d'une aide de 6 millions d'euros d'InnoBio, le fonds biotech créé par le FSI.

latribune.fr

13 Avr 2010, 23:48

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