François Hollande, 14 juillet 2013 : "la reprise est là"

ll a fini par céder à la tradition. Le président de la République a reçu à l\'Elysée, ce dimanche à 13 heures, les journalistes Claire Chazal (TF1) et Laurent Delahousse (France 2) à l\'occasion des célébrations du 14 juillet. Un entretien de 35 minutes au cours duquel de nombreux thèmes économiques ont été abordés. Pour le chef de l\'Etat, pas de doute : \"la reprise est là\". La Tribune liste ce qu\'il faut retenir de son intervention. Mali : C\'est \"une victoire\" qui a été remportéeLe chef de l\'Etat et des Armées a rendu hommage à l\'action des soldats français au Mali, qui ont défilé ce dimanche sur les Champs-Elysées. \"C\'est une victoire, une victoire qui a été remportée\". Il a revendiqué sa \"fierté\" de ce qui a été acccompli dans le pays africain. \"Il y a encore des terroristes\", mais \"nous ne ferons pas la guerre partout\" a néanmoins tempéré François Hollande, qui a confirmé \"le maintien à l\'identique du budget militaire\". Relance économique : \"La reprise est là\"Une production industrielle en légère hausse, les embauches qui reprennent peu à peu... Le président de la République l\'a certifié : \"la reprise est là\". D\'après François Hollande, la France devrait finir l\'année sous de meilleurs auspices : \"Nous avons l\'assurance que le second semestre sera meilleur que le premier\". Pour soutenir la croissance, il a vanté le programme d\'investissements d\'avenir présenté mardi 9 juillet par Jean-Marc Ayrault, dans les domaines du numérique, des transports de demain et de la transition écologique. Les impôts : \"Je ne ferais des augmentations d\'impôts que si elles sont indispensables\"En 2014, il faudra éviter de trop piocher dans le portefeuille des Français et des entreprises pour réduire le déficit... sauf en cas d\'urgence. Le chef de l\'Etat a assuré qu\'il ne ferait des augmentation d\'impôts \"que si elles sont indispensables\". Le président a affirmé son intention d\'alléger le coût du travail pour soutenir la croissance. Le budget de l\'Etat : \"Il y aura moins de dépenses en 2014\"Pour réduire les déficits, François Hollande veut continuer de mettre l\'Etat au régime sec : \"Pour ce qui concerne le budget de l\'Etat, il y aura moins de dépenses en 2014 qu\'en 2013\". Le président est revenu sur le limogeage de Delphine Batho. Pour lui, la ministre de l\'Ecologie a franchi la ligne rouge. Aucun ministre n\'a le droit de \"critiquer le budget\", a-t-il commenté.  La baisse du chômage : \"Ce n\'est pas un objectif, c\'est un engagement\"Le chef de l\'Etat a rappelé son objectif pour réduire le chômage : créer 100 000 emplois d\'avenir d\'ici la fin de l\'année et 70 000 contrats de génération d\'ici le début 2014. François Hollande compte également sur la formation des chômeurs pour pourvoir enfin les postes non-pourvus de Pôle Emploi. Selon ses pronostics, la courbe du chômage devrait bien s\'inverser d\'ici la fin de l\'année. \"Ce n\'est pas un objectif, c\'est un engagement\", a-t-il nuancé. Les retraites : \"Tout le monde devra faire un effort\"Le président a redit sa volonté d\'allonger la durée de cotisation pour les retraites tout en réaffirmant son opposition au recul de l\'âge légal de départ : \"Reculer l\'âge légal de ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans pour les faire cotiser 45 ans serait injuste\". François Hollande a précisé que \"tout le monde devra faire un effort\" pour rééquilibrer le régime au-delà de 2020. \"Je ne veux pas faire comme mes prédecesseurs et laisser des ardoises aux autres\". Mais, s\'il \"ne prétend pas faire la dernière réforme\", il veut poser les bases d\'une \"réforme durable\". \"On ne peut pas échapper à des mesures immédiates\" dans le dialogue avec les partenaires sociaux, a-t-il précisé. Les \"riches\" : \"Les grandes fortunes doivent être solidaires\"Le chef de l\'Etat l\'a affirmé : il ne veut pas \"punir\" ou \"spolier\" les Français les plus aisés. Il a défendu l\'impôt sur la fortune. \"Les grandes fortunes doivent être solidaires\", a-t-il rappelé. Pour lui, ce sont les classes moyennes qui \"font vivre la France\". L\'Affaire Tapie : \"L\'Etat doit préserver ses intérêts\"François Hollande a pesé ses mots sur l\'affaire Tapie. Il a insisté sur l\'\"indépendance\" de la justice et estimé que l\'Etat \"se devait de vérifier si l\'arbitrage avait été correctement fait\". Rappelant l\'importante somme de 400 millions d\'euros touchée par Bernard Tapie en 2008 dans l\'affaire de la revente d\'Adidas, le président a expliqué que l\'Etat devait \"préserver ses intérêts\".>> VIDEO (Re)voir l\'interview du 14 juillet 2013 de François Hollande
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