Un groupe de puissances comprenant les États-Unis, le Royaume-Uni et la France espèrait distribuer mardi à l'ONU un projet de résolution durcissant les sanctions contre la Libye. La Ligue arabe maintient parallèlement sa demande d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye bien que cette option n'ait pas été abordée dans le communiqué du groupe de pays riches du G8. Les huit puissances les plus industrialisées, faute de consensus, ont en effet écarté mardi à Paris l'option militaire pour ralentir en Libye les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées. Déjà, le Conseil de sécurité avait décidé le 26 février dernier d'un gel des avoirs et d'une interdiction de voyager pour le colonel libyen Mouammar Kadhafi et plusieurs de ses proches. Le même jour, un embargo sur les livraisons d'armes à destination de la Libye avait été adopté. Sur place, Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, lancées à l'assaut de la localité stratégique d'Ajdabiya, ont coupé mardi la route principale la reliant à Benghazi, bastion des rebelles dans l'est de la Libye.
Un projet de sanctions contre la Libye devant l'ONU
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