Dexia va encore supprimer 665 emplois en Europe

cite>Dexia a lancé une nouvelle (et peut-être dernière) étape du plan de redressement annoncé à l'automne 2008. Ce plan prévoyait notamment la réalisation de 600 millions d'euros d'économies d'ici à 2011. L'objectif est maintenu, au prix de « nouvelles mesures de réorganisation et de réduction des coûts », comme l'annonce la banque franco-belge dans un communiqué. Ce mercredi, Dexia a expliqué au comité d'entreprise européen que les mesures de mutualisation et d'optimisation - notamment sur les fonctions informatiques, la politique d'achat et les activités de marché - allaient dégager 160 millions d'euros de frais en moins. « 55 % des économies porteront sur les frais de fonctionnement courants de l'entreprise et elles concerneront essentiellement les fonctions non commerciales », précise le groupe. Syndicats inquietsLa banque prévoit 665 suppressions de postes en équivalent temps plein : 385 en Belgique, 70 en France, 140 au Luxembourg et 70 à l'international. Ces départs seront « étalés dans le temps » et la banque affirme vouloir « éviter les départs contraints ». Reste à savoir si elle y parviendra. Les deux précédentes vagues de réduction des effectifs, annoncées en janvier puis en septembre 2009, s'étaient traduites par près de 1.500 départs (répartis sur 2009 et 2010). Ainsi, 9 % des effectifs ont déjà été supprimés en Belgique, 10 % au Luxembourg, 13 % en France et 25 % à l'international. L'administrateur délégué du groupe, Pierre Mariani, compte cette fois encore sur les départs naturels et la mobilité en interne mais les syndicats belges sont inquiets. Selon eux, près d'une centaine de personnes se trouvent déjà dans un « jobcenter », c'est à dire en recherche d'une nouvelle affectation à l'intérieur du groupe.Selon Dexia, 360 millions d'euros d'économies ont déjà été réalisées en 2009. RBC Dexia (co-détenu avec Royal Bank of Canada) et Denizbank (Turquie) sont également mis à contribution. « Le programme d'économies de RBC Dexia s'élève à 70 millions d'euros », précise Pierre Mariani.
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