La Conciergerie Juridique défriche un créneau original

Le jargon juridique et administratif peut parfois faire peur. Comment éviter le tribunal, comment régler une affaire à l'amiable ? La jeune société La Conciergerie Juridique fondée en 2009 par Nabéla Aïssaoui, propose de régler ces tracas quotidiens, et ce, sept jours sur sept. Un service original que personne ne propose pour l'heure en France. « Nous facilitons le quotidien juridique et administratif. J'organise les affaires juridiques un peu comme ceux qui planifient les mariages aux États-Unis (wedding planner), mais dans le domaine juridique (legal planner)», explique cette jeune trentenaire, titulaire d'un DESS en droit des affaires et d'un Master Entrepreneur à HEC. « Lorsque je travaillais dans un cabinet d'avocats, souligne-t-elle, j'ai vu des clients qui ne comprenaient pas le langage juridique et n'osaient pas poser de questions. L'idée m'est alors venue de les aider. »En un an et demi, son entreprise basée à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) est passée du cadre d'auto-entrepreneur à celui d'une SARL. Ses clients ? Des particuliers, des cadres supérieurs avertis mais pressés et des personnes démunies qui ne connaissent pas leurs droits.75 euros de l'heure « Nous assistons aussi les entreprises. Un peu comme les assistantes sociales, nous assurons une permanence en entreprise pour aider les salariés. Nous passons par exemple une demi-journée chez Afnor environ tous les quinze jours pour informer les salariés sur le droit du travail», explique Nabéla AïssaouiLa dirigeante a également tissé des liens auprès des conciergeries des grands comptes et d'associations telles que l'ANDRH (association des DRH) et le Toit Citoyen (club des élus de CE) pour proposer ses services. Pour 75 euros de l'heure en moyenne, elle informe et trouve, s'il le faut, une solution à l'amiable. Si le litige est plus grave, ses clients iront voir un avocat qui est lui, habilité à faire du conseil juridique. La jeune entreprise veut lever entre 300.000 et 400.000 euros auprès d'investisseurs. Ces fonds serviront à recruter deux juristes en 2011, à améliorer la communication, à se développer à Marseille et à Lyon. Son objectif à cinq ans : créer cinq agences dans l'Hexagone et avoir une dizaine de salariés pour assurer sa permanence juridique.Clarisse Burger
Commentaire 1
à écrit le 14/02/2014 à 15:41
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apres le site conciergerie juridique voila Nabela Aïssaoui sous un autre site cic-juridique.fr et une autre couverture alors la condamnation de CNB n'a pas servi d'exemple ni a Nabela Aïssaoui ni aux autres "pirates du droit"

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