Les autres films de la semaine

STRONG>Une « Propriété interdite » étrange et angoissante Le film de genre est un exercice périlleux, duquel « Propriété interdite » ne se sort pas trop mal. Thriller psychologique à huis clos, il met en scène Claire et Benoît (Valérie Bonneton et Charles Berling, très bons), un couple apparemment sans histoires. Ils arrivent à la campagne pour vendre la maison de famille dans laquelle le frère de Claire vient de se suicider. Très vite, la jeune femme un peu fragile sent une présence autour d'elle... L'angoisse monte crescendo grâce à un scénario astucieux porté par un humour noir assez bien dosé.« Africa United » ou le foot au-delà des obstaclesTrois enfants rwandais décident de traverser le continent africain pour rejoindre la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football à Johannesburg. Fabrice, Dudu et Béatrice, sans papiers, sans argent, avec juste un poster de la Fifa en guise de carte, vont affronter tous les dangers, accueillant dans leur « équipe » d'autres enfants perdus au fil de leurs épreuves. Volontairement positif et haut en couleur, le récit est entraînant. Soutenu par l'Unicef, le film est un conte gentillet et plein d'énergie sur l'espérance et le courage.Nébuleuse vision de Shanghai« I wish I knew », nouveau film de Jia Zhangke (lion d'or à Venise en 2006 pour « Still Life ») est un documentaire sur Shanghai, son histoire et ses bouleversements depuis les années 1930. Construit autour du témoignage de dix-huit personnes, le récit se veut intime, personnel. Les souvenirs de certains sont forts, poignants, pourtant on se perd un peu dans la multiplicité des visages qui font de Shanghai une ville mosaïque.Déception pour « Gigola »Paris, 1960. Georges (Lou Doillon), issue d'un milieu aisé, devient « Gigola », garçonne entretenue par des femmes riches, rencontrées dans les cabarets féminins de Pigalle. Traumatisée par le suicide de sa première amante, la jeune femme, à la fois maquerelle et gigolo, se réfugie dans l'argent et le pur malt. Sur le papier, le film semble prometteur : un scénario intéressant, issu du livre éponyme de la réalisatrice, servi par un casting en or (Lou Doillon, Marisa Paredes, Rossy de Palma entre autres). Mais, au final, « Gigola » s'avère une grosse déception. Maladroit, malgré certaines scènes troublantes de justesse, et desservi par une bande-son kitschissime, il peine à convaincre.F. G.
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