Faites entrer des ? uvres d'art dans vos bureaux  !

Alors que la Fiac (Foire internationale d'art contemporain) ouvre jeudi au Grand Palais, à Paris, peu de chefs d'entreprise ou managers savent qu'ils pourraient contempler, dans leur bureau, un tableau original peint par Miro, une ?uvre de Sophie Calle ou un tirage unique de William Klein, au prix modique de 10 euros pour deux mois ! C'est du moins ce que propose l'artothèque de Nantes moyennant le dépôt d'un chèque de caution (équivalent à 10 % du prix de l'?uvre) et une adhésion (150 euros par an pour une entreprise et 10 euros pour des particuliers). Cette association en loi de 1901 compte parmi les quarante centres de prêt d'objets artistiques présents en France. Le service de l'artothèque des Pays de la Loire va jusqu'à aider les collectionneurs à acquérir des ?uvres d'art tout en bénéficiant de la loi sur le mécénat (lire page III).Outre la location d'?uvres d'art, les artothèques accompagnent aussi parfois les entreprises dans l'organisation d'expositions temporaires au sein de leurs locaux. « Cela permet d'enrichir le lieu de travail en offrant aux salariés une ouverture sur l'art contemporain », explique Anaïs Coenca de l'artothèque de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Laquelle veille personnellement à ce que les ?uvres soient à l'abri des vols et correctement accrochées.services clés en mainsMais toutes les entreprises n'ont pas forcément une artothèque à proximité. Un manque que comblent de petits opérateurs privés avec des services clés en main. À l'instar d'Artbox. Cette jeune entreprise basée à Ploemeur (Morbihan) organise des expositions temporaires en entreprise avec des artistes de la région. Non content de jouer sur la fibre locale, elle propose même à ses clients d'animer leurs événements de performances artistiques. L'idée séduit. « C'est une manière pour les entreprises de communiquer autrement en recueillant des retombées médiatiques », estime Michel Collin, le fondateur d'Artbox. Autre approche prometteuse : Artosmose, une start-up qui mise sur des « diffusarts », sorte de bornes multimédia. Son fondateur, Frédéric Hafner, concocte des programmes de diffusion fournis sur abonnement qui alternent photos d'?uvres d'art (photo, peinture, sculpture) avec les messages que l'entreprise aura préalablement personnalisés en se connectant à un serveur distant. Une manière astucieuse de valoriser le discours institutionnel tout en assurant la promotion des 123 artistes de sa galerie d'art virtuelle. Éliane K
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