Les années se suivent et se ressemblent. La banque déjà grande absente du classement des années précédentes ne sera pas parvenue à inverser la tendance. La faute à la crise. Certes, mais pas seulement. Pour 60 % des Français, les banques n'ont pas vocation à changer la vie de leurs clients. Un comble lorsque leur prise de parole publicitaire tend à vouloir prouver le contraire. « Les services proposés sont considérés comme banals et habituels. Les rares innovations suscitent plus de méfiance que d'enthousiasme », commente Michel Perret, directeur général en charge du planning stratégique de Leo Burnett France. Résultat, la première banque, en l'occurrence La Banque Postale, pointe à la cinquantième position du classement global. Quant à la Société Généralecute; Générale, elle clôture le classement ou presque (76e sur 83). À l'inverse, les assurances maintiennent leur position. Ainsi Allianz retrouve le classement qui était celui des AGF en 2009. Quant à MMA, première compagnie d'assurances, elle distance la première banque de 10 points. De quoi faire réfléchir les banques sur leur capacité à émerger dans le monde de l'assurance.
La banque, la grande absente
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