Pôle emploi pronostique le reflux du chômage seulement en 2011

Les effets de la crise sur l'emploi continuent à se faire sentir... Dans une note intitulée « Perspectives économiques à l'horizon 2011 », diffusée mardi, le département Prévisions et conjoncture de Pôle emploi, prévoit qu'en termes d'emplois, les réductions d'effectifs ne sont pas terminées, même si l'hémorragie sera moindre au cours des prochains mois. En glissement annuel, cela se traduit par une réduction des destructions nettes d'emplois en 2010. Elles seraient de l'ordre de 57.000. Quant à l'année 2011, elle devrait renouer avec les créations nettes d'emplois, mais à un rythme encore modérée (+ 74.000 emplois salariés). Dans ses projections, Pôle emploi pronostique une croissance du PIB à + 1,6 % en 2010. Et en 2011, la « progression du PIB pourrait se limiter à + 1,4 %, le retour à la croissance potentielle n'étant pas attendu à court terme », précise la note.3.849.200 chômeursQuant au taux de chômage, reparti à la hausse en 2008 après plusieurs années de baisse, il a connu une forte augmentation en 2009, rappelle Pôle emploi. Au sens du BIT, il s'établit à 9,6 % au quatrième trimestre en France métropolitaine pour la catégorie A (sans emploi), tandis que le nombre de demandeurs d'emploi tenus d'effectuer des actes positifs de recherche d'emploi (catégories A, B et C) s'établit à 3.849.200 fin décembre, en hausse de 18,2 %.Pour Pôle emploi, compte tenu des évolutions attendues de l'emploi et de la population active, la hausse du chômage devrait nettement s'atténuer en 2010, avant de s'infléchir en 2011. En 2010, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A progresserait de 94.000 avant de diminuer de 38.000 en 2011. Pour ce qui concerne les chômeurs de catégories A, B et C, leur nombre augmenterait de 135.000 en 2010, puis baisserait de 57.000 en 2011. Au total, la France comptabiliserait 2.702.000 chômeurs de catégorie A et 3.927.000 pour les catégories A, B et C. Quant aux taux de chômage, il se monterait à 9.6 % fin2011, ce qui correspond au niveau de fin 2009, mais est très loin des 7,8 % enregistrés fin 2008.
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