Après avoir hésité sur la direction à prendre, le marché n'a réellement pris le chemin de la hausse qu'après 16 heures pour terminer sur une progression de 0,54 % à 3.913,73 points. Mais, de façon générale, la prudence est restée de mise durant la séance de mercredi. À la veille du sommet économique européen au cours duquel doit être mise la touche finale à une réponse « globale » à la crise de la dette, les investisseurs attendaient les résultats du vote du programme d'austérité au Portugal, sources d'inquiétudes. Un rejet pourrait accélérer le processus d'appel à l'aide financière internationale estime le bureau d'études Aurel BGC. En outre, alors que le parlement du Yemen a approuvé l'instauration de l'état d'urgence face aux manifestations qui secouent le pays producteur d'or noir depuis sept semaines, l'offensive internationale se poursuit en Libye. Dans ce contexte, les indicateurs macroéconomiques de ce jour sont passés au second plan. Pourtant dans la zone euro, les commandes à l'industrie sont ressorties en dessous des attentes pour le mois de janvier. Aux États-Unis, les ventes de logements neufs ont atteint un niveau sans précédent depuis 1963.La plus forte hausse du CAC 40 est revenue à Unibail Rodamco (+ 2,08 %) suivi de près par Lafarge (+ 2 %) , qui a profité d'une note positive du courtier Berenberg. EDF a progressé de 1,07 %. Total (+ 1,09 %) a indiqué être en passe de démarrer son premier projet de production en Chine sur un gisement géant de gaz non conventionnel. À l'inverse, plus forte chute de l'indice, Société Généralecute; Générale a reculé de 0,77 %, pénalisé par le retour des craintes sur la dette souveraine de la zone euro. Hors CAC, Latécoèree;coère, toujours sujet à des spéculations de rachat, s'est adjugé 19,40 % après la publication de ses résultats annuels (lire page 9). De son côté, Wendel (+ 3,57 %) a profité de l'explosion de ses bénéfices en 2010. J. N.

latribune.fr

23 Mars 2011, 21:24

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