Chaque samedi, Stéphane Soumier, animateur de « Good Morning Business » tous les matins de 5?h?30 à 9 heures sur BFM, nous propose son bloc-notes de la semaine.BURPC'est un publicitaire qui m'a trouvé la formule de la semaine. Vous me direz, c'est son boulot. Certes, mais la formule est magnifique : « La société de consommation vient de prendre un coup fatal, nous entrons dans la satiété de consommation » et Vincent Leclabart, le patron de l'agence Australie, sort une étude complète selon laquelle les Français retrouvent le moral et le sentiment d'avoir à nouveau des marges de man?uvre financières? mais n'ont absolument pas l'intention de se remettre à consommer. « C'est tout simplement du jamais-vu, mais c'est d'autant plus solide que l'on avait senti les prémices de ce comportement dans les mois qui précédaient le déclenchement de la crise, les derniers événements n'ont fait qu'accélérer le processus. » Le gouvernement se préoccupe de la protection des consommateurs, mais c'est bien les vendeurs qu'il va falloir songer à protéger. TTPIMInitiales kabbalistiques à destination des jeunes entrepreneurs en période de crise : ttpim ? ÇA VEUT DIRE Ta Trésorerie est Plus Importante que ta Mère ! C'est le seul conseil que voulaient donner quelques héros du business réunis la semaine dernière autour de l'Institut du mentorat entrepreneurial. « Nous, les sociétés de services informatiques, nous sommes les seules à avoir vécu quelque chose de comparable, me dit Jacques Tordjmann, le fondateur de GFI informatique, c'est pour ça qu'on a pu tout de suite monter la carapace pour protéger l'entreprise, et cette carapace, elle, n'a qu'un nom : cash ! cash ! Ça veut dire qu'il faut avoir le courage de ne pas saisir des opportunités en or, mais le salut passe par là. » Bernard Bourigeaud est à côté de lui, fondateur d'Atos Origin, « et l'important, c'est de tenir dans la durée. Je peux vous dire qu'en ce moment seuls les politiques pensent qu'on est sorti de la crise, les vrais chefs d'entreprise savent qu'on en est loin ». MISSION D'AUDIENCEUne question me taraudait depuis un moment : qu'est-ce qui motive les « cobayes » de Médiamétrie, qu'est-ce qui pousse des milliers de foyers (bientôt 4.000) à accepter cette surveillance permanente sur leur télé : « C'est qu'ils sont en mission », me répond le patron de l'institut, qui recevait les journalistes en milieu de semaine, « vraiment, ils ont le sentiment de participer à une mission d'intérêt général, rien d'autre, il n'y a jamais d'argent entre nous ». Un détail, de ceux qu'on n'invente pas : chaque habitant du foyer test se déclare en appuyant sur une touche dédiée, avec son nom, sur une télécommande spéciale. On ne sonde qu'à partir de 4 ans. Mais il a fallu ajouter une touche factice pour les bambins de moins de 4 ans : exclus de la télécommande, ils avaient l'impression d'être exclus de la famille ! BYE VISTAUne dernière blague avant de laisser place à Windows 7 : si Vista gérait les airbags, le message « Êtes-vous sûr de vouloir les déclencher ? » s'afficherait au moment de l'accident.le bloc-notes de stéphane soumie

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:54

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