ternetEnfin ! Un an et demi après France Télévisions, et un an après M6, les émissions de TF1 sont disponibles à la demande après leur diffusion en TV sur ADSL. Un service sur PC existe depuis plusieurs années, mais il est désormais possible de profiter enfin de cette télévision de rattrapage («catch up ») sur son téléviseur.La Une admet arriver après ses rivaux, mais affirme que son service est « plus riche et meilleur ». Certes, il propose, comme M6 et France Télévisions, de revoir gratuitement les émissions et les séries (mais pas les films) jusqu'à 7 jours après leur diffusion à l'antenne. S'y ajoutent les journaux télévisés (que propose M6 mais pas France Télévisions) et, au coup par coup, des rencontres sportives (ce qu'aucun de ses rivaux n'offre), à commencer par la Coupe du monde de football 2010.Et, contrairement aux services concurrents, celui de TF1 est enrichi de moult services annexes. Il est possible de (re)voir les meilleurs moments du match France-Eire, le bulletin météo, les bandes-annonces des émissions de la soirée, des « making of » ; ou bien de lire les dernières dépêches ; ou encore de jouer à « Qui veut gagner des millions ? »? et demain de parier sur des événements sportifs. Last but not least, le service de vidéo-à-la-demande payante, TF1 Vision, est intégré à ce service gratuit. En pratique, la page consacrée à « Lost » vous permet de voir gratuitement le dernier épisode, mais aussi de payer 1,99 euro pour voir un épisode plus ancien, ou un épisode non encore diffusé.pas d'accord d'exclusivitéPour l'instant, le service n'est disponible que pour les 179.000 abonnés ADSL de Bouygues Telecom. Mais la Une n'a conclu aucun accord d'exclusivité avec sa société s?ur au sein du groupe Bouygues, et entend proposer son service « le plus vite possible » aux autres fournisseurs d'accès. Réciproquement, Bouygues Telecom compte proposer les émissions d'autres chaînes « dans les mois qui viennent ».Le service, baptisé Backstage puis Tiwio, et enfin MyTF1, est financé à la fois par la publicité, une commission sur les services payants, et les reversements des fournisseurs d'accès. Selon Screen Digest, la publicité constitue aujourd'hui les deux tiers des revenus des services de TV sur Internet, le solde provenant de la vente d'émissions (voir le graphe). Le cabinet ajoute que les tarifs sont plus élevés en France qu'aux États-Unis : 0,1 euro par programme visionné, contre 0,06. Chez M6, mille visionnages d'un spot de 30 secondes sont facturés 90 euros bruts, avec une ristourne de plus de moitié pour aboutir au tarif net, « plus proche du taux de ristourne en télévision que sur Internet ».Selon Médiamétrie, la catch up en TV sur ADSL (avec 1,3 million d'utilisateurs) reste loin derrière celle sur ordinateur (avec 6,6 millions de personnes en streaming et 4,8 millions en téléchargement). Au total, la catch up compte ainsi 10,4 millions d'utilisateurs, soit un bond de 60 % en un an.

latribune.fr

24 Nov 2009, 1:45

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