La concurrence des livrets « boostés »Jusqu'à une date récente, la forte rémunération du livret A a largement drainé l'épargne des Français. Mais une fois atteint le plafond des 15.300 euros, il fallait trouver une solution alternative et séduisante. Les livrets dits « boostés » ont alors pris le relais : avec des rémunérations attrayantes mais généralement limitées dans le temps (rarement plus de quatre mois), sans plafonnement de montant, et dont le taux net une fois la fiscalité déduite réduit sensiblement l'attrait relatif quand le livret A rapporte beaucoup. Avec la chute du rendement du livret A, ces produits « boostés » ont trouvé une nouvelle vigueur. Aujourd'hui, on peut trouver des comptes rémunérés à 3,5 % (ING), 4 % (LCL) voire 5 % (Fortuneo, BforBank). En juillet dernier, le gouverneur de la Banque de France s'était inquiété de ces taux proposés, estimant qu'ils étaient déconnectés des conditions de marché. G. L. S.

latribune.fr

24 Nov 2009, 1:43

Partager :