Alain Olive entend passer le témoin en cours de mandat

Il a été élu secrétaire général pour la première fois en mars 1994, quelques mois à peine après la création de l'Unsa. Cette semaine, à Pau, il sera adoubé pour un cinquième mandat à la tête du « petit » syndicat qui monte. Mais Alain Olive a d'ores et déjà prévenu qu'il passerait le témoin avant le prochain congrès.Le leader syndical, qui franchira la barre des 60 ans en 2010, a déjà choisi son successeur. Luc Bérille, issu du syndicat de l'enseignement, la première composante de l'Unsa, est pressenti pour prendre le relais du dirigeant historique. Un profil qui peut surprendre compte tenu des ambitions de l'Unsa dans le privé, mais que défend Alain Olive : « Quand quelqu'un reste aussi longtemps comme moi, l'important est d'assurer la continuité, d'éviter les soubresauts. C'est la qualité de l'individu qui compte plus que son métier. »Lourde successionLuc Bérille connaît bien les arcanes de la direction du syndicat. Mais il devra tracer sa route derrière un Alain Olive qui, au cours de ces quinze dernières années, a « incarn頻 l'Unsa. L'ancien professeur d'économie et de gestion a, en effet, su créer une unité à partir de composantes très disparates ? anciens de la FEN (enseignants), syndicats autonomes de la fonction publique, puis du privé. Toujours courtois, Alain Olive n'hésite pas à bousculer ses interlocuteurs politiques et patronaux ou ses homologues syndicaux lorsqu'il est en désaccord avec eux. Ardent défenseur de la reconnaissance de la représentativité de l'Unsa, il quittera la tête de son organisation d'ici deux ou trois ans, au moment même où son avenir se jouera. A. L.
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