Éolien offshore : vaste appel d'offres et future filière française

Le détail des sites côtiers sélectionnés pour l'appel éolien offshore français n'a été confirmé que ce mardi par Nicolas Sarkozy. Mais la taille de cette première tranche semblait acquise depuis quelques jours. Ce sera 3 gigawatts (GW), sur un total de 6 prévus par le Grenelle à l'horizon 2020. De quoi donner naissance à une véritable filière française. À en croire Philippe Cochet, senior vice president d'Alstom Hydro and Wind, l'éolienne offshore de demain sera une machine de 6 MW « direct drive », autrement dit sans boîte de vitesse, sur laquelle travaillent aussi bien Alstom, Siemens ou Vestas. Et le français est dans le bon timing, avec un premier prototype en mer fin 2011 et un site pilote en 2013, largement avant l'entrée en service prévue pour les 3.000 MW de l'appel d'offres. Allié à EDF Energies Nouvelles dans le cadre d'un accord exclusif annoncé la semaine dernière, Alstom espère rafler « une part significative du marché français ». Si les modalités de l'appel d'offres devraient être précisées d'ici à la fin février, les résultats en revanche ne seront pas connus avant un an. Jusque-là, difficile d'être plus précis, mais Alstom envisage « des investissements industriels pérennes, comme dans l'hydraulique, qui emploie 1.250 personnes dans l'Hexagone alors que la France ne représente que 0,5 % du chiffre d'affaires du groupe ». Où ça ? « A priori près d'une des zones désignées, en fonction aussi de l'environnement industriel et universitaire... et pour servir tout le marché européen ».
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