Siparex veut absorber le capital-investissement d'UFG

En février dernier, au moment de la présentation du bilan de l'activité en 2009 de Siparex, Bertrand Rambaud, son président, avait prévenu : « Nous examinons l'opportunité d'accueillir dans notre groupe des structures de gestion. Il y a en France 220 équipes de capital-investissement et l'environnement se restructure ». La déclaration d'intention n'est pas restée lettre morte puisque Siparex a annoncé mercredi l'ouverture de négociations exclusives avec la société de gestion UFG-LFP (filiale du Crédit Mutuel Nord-Europe) pour intégrer ses activités de capital-investissement. « Les premiers contacts ont été noués avant l'été, avant que les choses ne s'accélèrent à l'automne », raconte Bertrand Rambaud. Si les discussions aboutissaient, UFG Private Equity deviendrait une filiale commune détenue à part égale par les deux parties. Siparex est coutumier de ce type de partenariat, qu'il a déjà mis en place en Espagne avec Banco Esperito Santo et dans la région Rhône-Alpes avec la Caisse d'Epargne. L'objectif est de faire aboutir les pourparlers d'ici l'été. Avec cette opération, le société d'investissement dépasserait un cap symbolique, celui du milliard d'euros d'actifs sous gestion, UFG PE apportant dans la corbeille environ 320 millions d'euros. Le portefeuille de participations de ce dernier compte une trentaine de participations dans différents secteurs d'activité. de lyon à parisLa société est notamment active sur le marché des véhicules FIP et FCPI. « UFG nous apporte un savoir-faire important dans ce métier. En outre, cette opération nous permettrait de renforcer notre présence en région parisienne », explique Bertrand Rambaud. Siparex a un ancrage historique dans la région lyonnaise et s'est surtout développé en région, avec une présence dans cinq villes de Province. Enfin, avantage non négligeable, les investisseurs d'UFG pourraient, à terme, décider d'investir dans les fonds de son partenaire.Aujourd'hui, Siparex gère environ 800 millions d'euros, dont 70 % dans le capital-développement et le LBO. Le solde est dédié au financement de jeunes PME régionales ou technologiques. L'an dernier, la société d'investissement a investi 53,2 millions d'euros, contre 41,5 millions en 2008.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.