YouTube se renforce dans le sport

Pour ces cinq ans, YouTube a décidé de se renforcer dans le sport. Le site de partage vidéos, propriété de Google, a signé coup sur coup deux partenariats. Le premier avec SportAccord, qui regroupe 104 fédérations internationales (tennis, cyclisme, basket, canoë, biathlon...), va permettre à YouTube de diffuser à partir du mois d'avril du sport, soit sous forme d'images d'archives soit des compétitions en léger différé pour les sports de niche. Il s'agit notamment de donner une nouvelle visibilité aux championnats du monde. Diffusion des JO En parallèle, YouTube, a étendu son accord signé au moment des jeux olympiques de Pékin en 2008 avec le Comité International Olympique (CIO). Depuis les jeux de Vancouver, l'internaute peut visionner un siècle d'image d'olympisme. Le site s'est aussi orienté sur le criquet, grâce à un accord de diffusion mondial (hors états-Unis) de ce sport très populaire dans les anciens pays du Commonwealth. Originalité : la compétition de la première ligue indienne sera diffusée en direct sur le site. Pas question en revanche d'acheter des droits. En France, YouTube ne s'est intéressé ni à la Coupe de la Ligue ni à la Ligue 2, dont la Ligue de foot a décidé de commercialiser des extraits sur Internet. « Nous aurions dû éditer une chaîne. Or, ce n'est pas notre métier. Ce sont nos partenaires diffuseurs qui s'en occupent. Les mises en avant sur YouTube sont faites de manière automatique », indique Anthony Zameczkowski, directeur des partenariats France et Europe de l'Est (lire son tchat avec les internautes sur latribune.fr). Une orientation opposée à celle de Dailymotion qui se rapproche du métier d'éditeur. Diffusion en direct, formats de plus en plus longs et en haute-définition : YouTube fait néanmoins de plus en plus concurrence à la télévision. La plate-forme tente de nouer des partenariats avec les chaînes de télévision, pour opérer leurs plates-formes de rattrapage (« catch-up TV »). En Angleterre, il a signé avec Channel 4 et 5 des accords selon lesquels il distribue leur plate- forme de télévision de rattrapage (rediffusion des programmes à la demande et en streaming). « Ils n'ont pas à supporter les coûts de l'infrastructure technique, et nous partageons les revenus », indique Anthony Zameczkowski. En France, seule Direct 8 a pour l'instant accepté de faire distribuer son service de catch-up par YouTube.
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