L'offensive éclair de Lactalis a pris de vitesse les velléités italiennes de faire une contre-offre sur Parmalat. Aucune entreprise italienne ne prévoit d'opposer une offre concurrente à celle soumise par le groupe français selon des sources gouvernementales italiennes citées par l'agence Reuters. Les réunions organisées pour monter un tel consortium ont fait chou blanc il y a dizaine de jours car il n'existait aucun partenaire industriel capable de se joindre aux banques pour racheter Parmalat. Le holding public Cassa Depositi e Prestiti (CDP) pourrait prendre une participation minoritaire de l'ordre de 10 % dans le capital de Parmalat afin de garantir la défense des intérêts italiens. « L'offre de Lactalis a changé la donne », a déclaré à l'agence une source proche du dossier.
Pas de contre-offre italienne en vue
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