Actuellement il existe deux solutions techniques pour réussir à optimiser l'utilisation d'une base de données relationnelle comme celle que vous utilisez dans votre entreprise. La première consiste à la découper en toutes petites tranches que peu d'utilisateurs accèdent en même temps. Cela permet de conserver les performances du système d'exploitation, ou de monter l'ensemble de la base dans une mémoire dite cache dont la tendance est donc à la surcharge pondérale prononcée. Le hic de la chose est de laisser la possibilité d'augmenter les performances aux seuls constructeurs de matériel et en particulier aux fabricants de mémoire. Hélas ceux-ci ne vont pas à la vitesse de vos utilisateurs entrant des données dans vos entrepôts de données de l'entreprise. SAP est un des premiers concernés avec le volume de données que génère son logiciel de gestion. D'où la seconde solution imaginée par SAP.
Désormais des marqueurs ou des indicateurs de l'endroit où se trouve la donnée dans la base sont embarqués dans les mémoires des serveurs qui font fonctionner SAP. Ces sont les fameuses métadonnées. Avec cette solution, la transaction se révèle plus rapide car le chemin est quasiment déjà indiqué dans la mémoire pour remonter la bonne donnée lorsqu'elle est sollicitée.
Cet exemple n'est connu que des initiés et les utilisateurs lambda ne voient jamais cette innovation stratégique et majeure pour que le logiciel continue à avoir des performances décentes lorsque vous travaillez tous les jours. Pour cela SAP restera à jamais dans nos mémoires !
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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