La piraterie, plaie de la Somalie

Alors que l'enlèvement de deux agents de renseignement français donne un coup de projecteur sur la corne de l'Afrique, une revue analyse le phénomène piraterie qui accable la Somalie, état échoué.

L'arrestation, hier 14 juillet, à Mogadiscio, de deux hommes issus des services de renseignement français, en mission d'assistance auprès du gouvernement somalien, souligne s'il en est besoin, que la corne de l'Afrique est devenue une zone de tous les dangers. Entre l'offensive terrestre des islamistes radicaux et les actes de piraterie en forte croissance menés, souvent, par ces mêmes islamistes, la Somalie, état échoué, sombre.

A quelques encablures des côtes somaliennes, ce ne sont pas seulement les voiliers d'aventuriers occidentaux qui naviguent. C'est également la route empruntée par les méga pétroliers en partance vers l'Asie, la zone la plus dynamique de l'économie mondiale.

C'est ce combat pour garder ouverte cette route vitale fait l'objet d'une livraison de la fort intéressante revue Sécurité globale, publiée par les éditions Choiseul. Parmi les articles de spécialistes, relevons l'un d'entre eux racontant une "expérience de terrain", relatée par l'amiral Rolin, ancien commandant maritime de la zone maritime de l'Océan indien. Un autre explique un phénomène étrange déjà relevé dans ce blog : comment les états de l'Asie du Sud-est, proche du détroit de Malacca, ont réussi à transformer ce qui était la principale zone de piraterie dans le monde en un océan de (quasi) paix.

Sécurité globale, combattre la piraterie maritime, printemps 2009, 28 euros

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