
Le deal Grec est un "succès". C'est ce qu'on entend et qu'on lit partout. La barre des 75% a été dépassée. Largement. Et on se réjouit. On a gagné quelques mois. Mais si on prend un peu de recul, la lecture de ce "succès" est une incitation à la triche et à l'absence d'effort. Et les autres pays européens en crise sont en droit de demander le même traitement de faveur.
Elle est pas belle la vie? Vous falsifiez vos comptes, vous présentez un faux bilan, vous ne payez pas vos impôts, vous vivez largement au-dessus de vos moyens à crédit et on vous fait des cadeaux: on vous annule plus de 50% de votre dette et on prête 250 milliards d'euros à un taux préférentiel que vous ne rembourserez jamais.
Une prime aux tricheurs
J?aimerais apporter une autre lecture, une autre version de ce qui vient de se passer pour la Grèce. Car à force d'être le nez dans le guidon on oublie parfois de mettre les évènements en perspective. Qu'est ce qu'il s?est réellement produit ? Un pays qui a triché et falsifié ses comptes pour entrer dans la zone euro, dont les entreprises et les habitants aisés n'ont jamais payé leurs impôts et qui a vécu à crédit depuis des dizaines d'années vient de recevoir deux cadeaux: un, par un coup de baguette magique, on annule plus de 50% de se dette. Comme cela. Et tout le monde a accepté ou presque. Et en plus on lui prête à nouveau près de 250 milliards d'euros à des conditions préférentielles.
Pourquoi pas nous ?
Tout cela contre des sacrifices importants et une austérité drastique certes, mais le Portugal fait aussi des efforts, l'Espagne fait aussi des efforts, l'Irlande s'est mise au pain sec, l'Italie fait une totale révolution et eux doivent payer leurs dettes. 100% de leurs dettes. Aucun cadeau. Pas d'abandon de créances. Rien. On leur demande de tout rembourser jusqu'au dernier centime. Parce qu'on a les yeux rivés sur le court terme, on se réjouit du succès du deal grec. Pour que la bourse puisse tenir quelques semaines et qu'on gagne encore du temps. Je pense que les autres pays, et surtout leurs habitants à qui on demande des sacrifices, vont raisonner de la même façon. Et vont dire pourquoi pas nous ?
Je pense qu'il doit y avoir un effet d'entraînement. Pourquoi accorder à la Grèce un traitement privilégié et pas aux autres pays en crise. Quelles que soient les ruses utilisées par la Banque Centrale Européenne, la situation de fond n'a pas changé: les pays européens en crise ont une dette trop importante qu'ils ne pourront ni rembourser ni supporter sans sacrifier leur croissance et leur emploi. La soi-disant succès de l'opération grecque est une incitation à la mauvaise gestion financière. Les autres pays sont en droit de demander le même traitement. Si on a restructuré la dette grecque, il faut restructurer toutes les dettes européennes.
C'est eux qui décident de pas déclarer tel ou tel revenu, tel maison et j'en passe et des meilleures.
Je sais pas où tu vis mais, tu as déjà pris le métro à Paris ou à London gratuitement, moi jamais.
Tu trouves normales que des fonctionaires identiques à la CNCF gagne presque 70'000 eur
Certes la faute est également à mettre au profit des conseillers, mais il n'avait pas un couteau sous la gorge, pour signer les différents accords ils étaient bien conscient que ça jouait pas.
Bref l'article est bon, pour le court terme bonne issu et bon pour les marchés. Mais ça change rien, et comme le dit l'article pourquoi pas nous, tandis qu'un bon nettoyage aurait été salvateur
Quoi ? trop cher ! oui ! trop cher au coeur ! Quoi ? La main proche du coeur ne serait elle pas plus proche de la poche portefeuille ??
Cette décotte de la dette grecque ne sert en fait que les banques, puisque on leurs permet d'échanger des titres désormais sans valeur avec des nouveaux, sous droit anglo saxon, et avec l'assurance de toucher dans l'immédiat 15% de leur valeur.Pour les grecs cela ne change rien, ils ne leur reste plus qu'à continuer à crever la dalle et à fainéantiser parce qu'au chômage et à se laisser piller le peu qu'ils leur reste....
dans le cas grec, ils etaient de toute facon dans l incapacite de payer. donc on ne leur fait pas vraiment un cadeau, on met simplement les compteurs a jour
Et comme tout le monde ( politiques, hauts fonctionnaires, brefs mafieux en costard ou tailleur) s'y met, celà rapelle surtout que le "mal" absolu, c'est le "big governement".
+ tard, on verra qu'on aura perdu et de l'argent et du temps.
votre raisonnement est la base de tous les régimes totalitaires et de toutes les anarchies....