« Il vaut mieux ne pas gouverner que mal gouverner » : la conclusion du parti libéral-démocrate (FDP) est difficile à entendre pour Angela Merkel, après l'échec des négociations pour créer une nouvelle coalition entre les conservateurs, les libéraux et les Verts. Fragilisée, la chancelière se retrouve dans une impasse : s'accrocher au pouvoir à tout prix ou passer la main ? Elle s'est en tout cas montrée prête à être de nouveau candidate, et favorable à des élections anticipées. De son côté, le président allemand Joachim Gauck appelle tous les partis au compromis pour reprendre les négociations, malgré leurs divergences persistantes.
De figure tutélaire de l'Europe à chancelière en sursis, est-ce la fin de l'ère Merkel ? Doit-elle passer la main ?
Pour en débattre, nous recevons ce soir Thomas Hanke, correspondant à Paris du quotidien allemand Handelsblatt, Marion Gaillard, historienne et spécialiste de la relation franco-allemande, et Marion Van Renterghem, grand reporter à Vanity Fair.
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