
Selon les chiffres de l'INSEE, la croissance du PIB de la France au premier trimestre 2020 a subi un recul historique de -5,8% ce qui représente la plus forte chute depuis 1949 et le début de la publication de cette statistique. C'est un des pertes d'activité les plus lourdes de la zone euro qui connait un recul de -3,8%, avec -5,2% pour l'Espagne ou -2,5% pour l'Autriche. La chute du PIB devrait être encore plus lourde au deuxième trimestre.
Il apparaît que parallèlement à la lutte sanitaire contre le Coronavirus se dessine une lutte économique à venir pour sauver l'économie française d'une crise d'une sévérité jamais vue. A court terme se dessinent une vague colossale de faillites d'entreprises avec son corollaire d'explosion du chômage et de la pauvreté.
Comportement à la gribouille
Les deux objectifs sanitaires et économiques peuvent sembler antagonistes. En effet, ce n'est pas le virus en soi qui a créé la crise économique, c'est la façon avec laquelle le gouvernement mène sa politique sanitaire étant donné l'état des infrastructures médicales en termes de capacité d'hospitalisation et de tests, et étant donné le nombre de masques disponibles. L'ensemble des données de la situation française ainsi qu'un comportement à la gribouille sur les masques et les tests ont amené à cette situation de confinement qui dure, qui ne s'arrêtera pas le 11 mai, et qui est en train d'anéantir l'économie française en détruisant ses entreprises et notamment ses petites entreprises.
L'arrêt décidé des activités non-essentielles, le climat de peur, et la fermeture des écoles ont provoqué le ralentissement brutal de toute activité économique. Il est urgent que le gouvernement intègre cet élément et se donne comme priorité de guider les entreprises, les commerces et les services vers la reprise de l'activité avec la mise en place des sûretés sanitaires nécessaires. En effet, cette crise économique du coronavirus n'est pas qu'un choc de demande comme la crise des subprimes, c'est aussi, un massif choc d'offre.
Priorité à la restauration de l'offre
Quand le système productif est cassé ou enrayé par des surcoûts et interdictions, les efforts du gouvernement doivent porter en priorité sur la restauration de l'offre. Stimuler la demande quand la production est dysfonctionnelle non seulement ne résout pas le problème mais peut aussi potentiellement réveiller l'inflation. La hausse importante des prix des produits alimentaires au mois d'avril en est l'illustration (3,8% en zone euro).
Pour relancer l'offre, il faut que l'État s'engage sur les guides d'organisation de reprise du travail dans des conditions sanitaires suffisantes de façon à faire baisser la peur des travailleurs face à l'incertitude et leur permettre de reprendre le travail au plus vite. Pour cela il faut que l'École puisse elle aussi redémarrer pour que les parents n'aient plus la charge de la garde des enfants.
Dans ce contexte, il serait dangereux que certains syndicats jouent la surenchère sanitaire et profitent de la situation pour prouver leur capacité à bloquer la production. Une telle approche est de nature à précipiter des entreprises fragilisées à la faillite et pourrait pousser le chômage vers les 20% de la population active. Le cas d'Amazon France est une triste illustration de cette dérive. Ses dépôts français sont fermés, ses employés sont sur le bord de la route et l'activité d'Amazon en France se poursuit à partir de l'Espagne et de l'Allemagne.
Les effectifs ne pourront pas être maintenus
Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud semblent avoir pris la vraie mesure de la crise. Le soutien aux entreprises solvables mais à court de liquidités doit être renforcé. Les mesures de chômage partiel qui avaient du sens à la fois pour le soutien de la demande mais aussi pour la possibilité de repartir vite pour les entreprises doivent être amendées pour moins de générosité, pour ne pas devenir une incitation au non-travail. Il devient de plus en plus clair que les entreprises ne pourront pas maintenir les effectifs dans les mois à venir. Garder fictivement dans les effectifs des personnes qui ne retrouveront pas leur emploi n'a pas de sens d'autant que certains secteurs vont manquer de main d'œuvre du fait des restrictions de circulation et de la volonté de redévelopper en France certaines industries. Ainsi il faudrait renforcer le soutien aux chômeurs, notamment l'aide à la formation professionnelle et à la mobilité.
L'heure de la crise sanitaire aiguë est passée, il est temps pour le gouvernement de s'attaquer résolument à la récession corona.
Mais c'est tellement plus tendance de critiquer et de donner des leçons.
Et, bien sûr, il vaut mieux faire du chômage que de l'inflation : protéger les rentes d'abord !
Et quel manque d'imagination pour le jour d'après ! alors que l'on pourrait faire comme après mai 1968 : l'économie est repartie bien vite après deux mois d'arrêt presque total, parce qu'on a augmenté le Smic de 30%.
On doit pouvoir en faire autant avec les salaires de tous ceux qui se sacrifient : infirmières, ambulanciers, salariés de l'agroalimentaire et de la distribution, du nettoyage, éboueurs, policiers, postiers, guichetiers, pompiers etc... ?
On remontera les prix après, comme ça tout le monde paiera pour eux, et ça ne sera que justice.
Bref : simple et de bon ton.
Déjà il y a induction des métiers de santé contre ceux du CAC 40
Ensuite induction des citoyens contre l’organe de santé autoritaire en France et contre les hauts fonctionnaires coincés
Plus vers une guerre civile( interne , risque potentiel ) qu’une guerre externe
Tout ces pseudos - conflits viennent de la gestion calamiteuse de cette pandémie...
Conclusion : calmons nous , il faut rester « rationnel « et demander aux soignants de pas garder les choses pour eux et d’exprimer , ne pas avoir peur , car nous savons comment est le système et je pense que les soignants sont doublement victimes de ce contexte et c’est pour ça que les soignants doivent militer pour que les tests sérologiques soient facilités à toute la population comme ça nous éviterons les cas graves il faut interdire le flicage de la population et il faut protéger nos policiers de ce virus aussi , bref ensemble vers « le haut «
Notre but commun : convaincre le gouvernement d’établir un plan cohérent :
Mettre les écoles en suspend jusqu’à la rentrée prochaine ´
Reprise pour certains travailleurs avec test et masques ...
Faire tout doucement...
le monde vivait à crédit depuis juillet 2018 , la récession aurait eu lieu même sans cette pandémie, ainsi que les licenciements de masse sans le coronavirus...
Donc cette pandémie « est une aide « pour faire passer la pilule
Les populations du monde ont enrichi des « personnes très puissantes de ce monde «
Aujourd’hui, ils n’ont plus besoin de population, ils appellent ça la « sélection de Darwin «
Alors qu’en réalité tout est « artificiel « et « programmé «
même s’ils font croire que « c’est naturel « Ou « c’est une évolution «
Oui une évolution, uniquement pour « eux «
- obligation d'acheter chez le commerçant le plus proche = fin de la libre concurrence entre distributeurs
- obligation d'acheter les produits qui se vendent le mois. Les grandes marques sont rationnées ou indisponibles, d'où l'obligation de se rabattre sur des marques de distributeurs, des marques inconnues et des produits bio, souvent moins bons = fin de la libre concurrence entre fournisseurs.
- augmentation des prix. Comme par hasard les produits que je suis contraint d'acheter chez le distributeur du coin ont augmenté de 15 %.
C'est donc peut-être une crise d'offre, mais c'est aussi une mise à mort de la concurrence et de la liberté de choix des consommateurs.
L'étape inepte suivante serait de bloquer les prix (un cauchemar qu'on croyait oublié depuis R. Barre) comme on peut déjà le constater avec les masques.
Bref : COMMENCONS PAR DECONFINER. on verra après s'il y a récession, inflation, stagflation, etc.
qui s’était déclaré au moins 6 mois avant cette crise sanitaire et maintenant économique
Maintenant, ils ont « un prétexte «
pour licencier en masse
Bref...la politique de la calculette doit être réinitialisée.
A situation singulière, mesures singulières.
Il faut faire fît de nos certitudes et sortir des sentiers battus.
Comment?.
En évitant les poncifs , progénitures de la paresse intellectuelle consanguines des élites.
Mais non le réflexe classique de la classe dirigeante de nous cacher la vérité a généré ce chaos.
Ah si Nietzsche voyait l'état catastrophique de notre classe dirigeante actuelle...