EDF : la grande supercherie des tarifs réglementés

Les taris règlementés sont sensés protéger les consommateurs contre les hausses de prix de l'électricité. On voit ce qu'il en est avec la hausse rétroactive imposée par le Conseil d'Etat. Par Julien Tchernia, Co-fondateur et Président d'ekWateur

Julien Tchernia

17 Juin 2016, 7:27

« Je veux protéger le pouvoir d'achat des consommateurs », a déclaré Ségolène Royal, jeudi 16 juin, Europe 1.

Les tarifs réglementés. Cette expression, tous les Français la connaissent, elle correspond à des tarifs de vente fixés conjointement par les ministres chargés de l'économie et de l'énergie, sur avis de la Commission de Régulation de l'Énergie. L'intérêt pour les 28 millions de Français qui sont abonnés à ce tarif ? Une "sécurité" que leur facture d'électricité et de gaz n'augmentera pas de façon arbitraire tous les ans. Sauf que... Sauf que ces tarifs augmentent bien chaque année, et que c'est justement le consommateur qui en pâtit. Comment les Français peuvent-ils continuer à avoir confiance en des tarifs réglementés qui peuvent augmenter à posteriori ? Cette hausse, de "seulement" 2,5% entre 2014 et 2015, mettrait "en difficulté" EDF, dont la santé financière n'est pas au mieux. Et ce malgré un monopole qui a perduré des dizaines d'années durant et malgré un soutien inconditionnel de l'État, mettant en péril toute concurrence pour fournir de l'énergie aux Français.

Et ce n'est pas tout ! EDF a annoncé en avril dernier une augmentation de capital de 4 milliards d'euros, qui sera souscrite en grande partie par l'État : Bercy a en effet annoncé participer à hauteur de 3 milliards d'euros à l'augmentation de capital du groupe. Ce qui signifie que l'augmentation de capital du géant de l'énergie est financée en grande partie par...les impôts des consommateurs. Qui payent donc deux fois les mauvaises finances d'EDF et ses mauvais choix stratégiques, via leurs impôts et via la hausse rétroactive !

Un retard considérable dans la lutte contre les gaspillages

Dans le même temps, EDF et Engie ont pris un retard considérable dans les deux leviers qui auraient pu permettre aux Français de limiter leur consommation d'énergie et ainsi de réduire leur facture. Comment ? Limiter les gaspillages et encourager l'autoproduction d'énergies renouvelables. Sur ces deux points, l'État et ces deux fournisseurs historiques ont systématiquement freiné des quatre fers, forçant même les particuliers qui souhaitaient embrasser l'autoproduction d'énergie à revendre leur production à EDF (pour ce qui est de l'électricité).

Depuis plusieurs années, quelques fournisseurs alternatifs essayent tant bien que mal de lancer le marché français des énergies renouvelables, mais se heurtent au manque de soutien des responsables français qui privilégient la bonne santé financière des deux géants de l'énergie tricolore. Il est temps que les choses changent et que le marché opère sa mue, mue déjà entamée chez nos voisins et qui empêche la France de se positionner comme un leader européens voire mondiale des énergies renouvelables. Les Français sont-ils prêts ? Oui. Existe-t-il des solutions alternatives pour se fournir en énergies renouvelables ? Oui. Mais trop d'obstacles se dressent encore, à la fois pour les consommateurs et pour les fournisseurs alternatifs à EDF et Engie. Le temps presse et il faut libérer les énergies renouvelables en France.

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Commentaires 37

Truffe à écrit le 23/06/2016 à 20:07

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Malheureusement le problème ne concerne pas uniquement le développement des énergies renouvelables. C'est l'ensemble de ce système resté très centralisé (surtout en raison du mode de production) qui risque de faire défaut en raison du surcoût et du m...

bjd à écrit le 23/06/2016 à 8:38

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Désolé de constater que mon commentaire en opposition frontale avec l'article et Cleantech de plus dans lignée du BREXIT ait subitement disparu . Que dois je faire? quelle raison? Ecrire autrement et à nouveau. Dans la question du service public...

Energie+ à écrit le 23/06/2016 à 0:39

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On peut aller aussi plus vite en passant directement au stockage ;o)) 20 technologies de stockage disruptives : http://www.pv-tech.org/features/20-energy-storage-disruptors Moi j'aime bien entre autres celle-là : Redflow Batterie de flux zinc brome ...

Réponse de Wiki le 23/06/2016 à 7:10

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Les stockages que vous proposez ne sont pas utilisés à l'échelle industrielle dans le monde pour deux raisons, ils coûtent trop chers, sont peu efficaces 85% de rendement en fait c'est 15% de pertes et nécessitent des lieux pour le faire inexistants ...

Réponse de Energie+ le 23/06/2016 à 22:08

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Wiki vous avez dû mal lire l'article cité qui évoque les stockages à domicile, bâtiments d'habitation voire commerciaux. Le marché est en forte croissance c'est qu'il devient compétitif et c'est bien le cas. Les 15% de perte concernent du stockage th...

bjd à écrit le 21/06/2016 à 19:15

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Totalement en désaccord avec ce qu'écrit Julien Tchernia., le forum est animé cependant il y a d'énormes contre vérité. A mon sens quelques éléments essentiels sont là cependant il faut comprendre une chose: la stabilité du réseau ce qui veut dir... Totalement en désaccord avec ce qu'écrit Julien Tchernia., le forum est animé cependant il y a d'énormes contre vérité. A mon sens quelques éléments essentiels sont là cependant il faut comprendre une chose: la stabilité du réseau ce qui veut dire à tout moment assurer partout l'équation énergie produite égale énergie consommée.Qui le fait: les prévisions et la grandeur du réseau parce que chaque centrale doit participer proportionnellement à sa puissance à la stabilité (variations rapides de puissance) avant de solliciter les moyens de stockage (essentiellement les barrages ou le pompage ) Désolé c'est le savoir du nucléaire Français qui seul au monde l sait faire, et le fait principalement pour La France et l'Europe, et ce n'est pas payé en retour. Ou le bas blesse ce sont la multiplication des énergies intermittentes qui sollicitent encore plus le parc nucléaire pour assurer les variations brutales, 'ce n'est pas 40% d'intermittent mais beaucoup moins qui 'on peut compenser et qui induit des couts et contraintes supplémentaires. A tel point qu'il faut aussi doubler la puissance intermittentes par des Turbine à Gaz ou équivalent bonjour pour l'investissement et la production de CO² ,moi j'ai trouvé dans les graphes du ministère de l'écologie que la production de CO² Française avait monté depuis la loi de transition énergétique. Dire qu"EDF est financé par vos impots c'est un comble, EDF emprunte avec la garantie de l'état et l"état tous les ans prends ces 2 à 3Mds de bénéfice sur l'entreprise ce qui est normal. mais il oublie de dire que la facture des subventions qu'il impose à EDF a travers les contrats de rachat est ubuesque (je vous conseille d'aller vois l’enquête publique sur la chaudière a bois ex Eurodif du Tricastin en préfecture de la Drome, c'est un bijou d'arnaque du citoyen tout est démontré) Finalement aujourd'hui EDF ne peut pas se rembourser par la CSPE l'ensemble des engagements voulus par l'état (ADEME) le retard de paiement est de l'ordre de 5Mds d'euros cherchez l'erreur.En mettre en relation avec la capitalisation de Par ailleurs il faut rappeler qu'en 2013 l'Europe à mis en demeure EDF de cesser sa position de monopole ,cela c'est traduit par la vente à prix coutant de 25% de la production nucléaire Française à la concurrence excusez du peu,pas une entreprise ne supporterai cela; voté par nos députés fin 2013.De plus il a fallu vendre les parts de la CNR à GDF Suez que est devenue ENGIE tien plus de référence nationale. Afin que cette concurrence puisse investir en France et contrer EDF. Alors il faut peut être ouvrir les yeux et pas se tromper d'adversaire. Le subventions massives dans les ENR dont on avait pas besoin ont cassé le marché et les grandes entreprises nationales se retrouve à vendre a perte et se retrouvent toutes dans le rouge.(Allemagne France et autre) Le charbon Allemand qui nous empoisonne immédiatement est le résultat de l'arrêt brutal de certain sites nucléaires mais aussi du charbon lignite Américain pollué (cause de gaz de schiste à profusion outre Atlantique) trés bon marché . l'Europe verte ,pas vraiment l'Europe destructrice de nos emplois et savoir faire et surtout prête a nous affaiblir suffisamment pour conquérir nos indépendances sur nos besoins vitaux oui. Les paysans Allemands déchantent, le développement de la production de méthane (pas forcément vert le méthane) assurait un temps le déficit du prix du lait qu'il devait consentir mais là plouf, il n'y arrivent plus, le tout charbon même propre couplé aux enr intermittent arrive au bord de l'explosion financière et technique. de nombreux pays se relancent dans le nucléaire à fission notamment la Chine pour éviter l'asphyxie (Canton ne voit plus le soleil direct). A méditer EDF entier aujourd'hui est valorisé à 2EPR, 25Mds d'Euros une vrai proie pour un Chinois ou un D. TRUMP a travers GE en appétit dans un pays à la dette du PIB de 2000Mds. Un chauffe eau solaire à 2500 euros c'est trop cher, et encore la politique des subvention profite aux intermédiaires plus qu'a celui qui paye, difficile d'avancer, et ce n'est pas la concurrence qui manque

Réponse de Cleantech le 21/06/2016 à 21:45

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Trop d'erreurs et d'inexactitudes dans votre post pour répondre à tout mais le stockage hydro n'est pas une spécialité française, revoyez l'histoire des barrages etc. On ne la procure pas gratuitement à la Suisse non plus par exemple. C'est l'ex-ERDF... Trop d'erreurs et d'inexactitudes dans votre post pour répondre à tout mais le stockage hydro n'est pas une spécialité française, revoyez l'histoire des barrages etc. On ne la procure pas gratuitement à la Suisse non plus par exemple. C'est l'ex-ERDF qui cite le chiffre de plus de 40% d'intermittence possible dans le réseau et stockages actuels, cohérent vu le volume de stockage et la gestion du réseau. On n'a jamais doublé la capacité de turbines gaz, revoyez les chiffres on est sur le réseau Entso-e qui est vaste. Voyez les échanges entre pays. La montée du CO2 a été expliquée par l'opportunité d'un charbon à bas coût conséquence de l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis et non à cause des renouvelables. Dans le CSPE le part des subventions aux renouvelables est de moins d'1/3. EDF a bénéficié et bénéficie de beaucoup d'aides publiques notamment en R&D publique. Les problèmes d'EDF ne viennent pas des renouvelables mais de différents investissements et hausse inhérente au nucléaire vieillissant. EDF avait possibilité de faire des gains de productivité. L'Union européenne a au contraire permis de nettes avancée dans le domaines de l'efficacité énergétique, des technologies innovantes, des renouvelables au stockage en passant par la mobilité, l'isolation des bâtiments etc dans les 28 pays membres avec les technologies associées à l'export. Donc faîtes un bilan global vous verrez que c'est bien plus profitable que d'exporter des centrales nucléaires... Voyez les progression positives depuis de nombreuses années à partir des études publiées annuellement. De même que les avancées en matière d'indépendance énergétique même si certains pays partaient de très loin en Europe de l'Est notamment encore sous influence russe comme la Bulgarie. Cliché simpliste concernant le méthane en Allemagne, tout dépendait de la taille des unités et de la période. Les problème ont été corrigés même s'il y a eu des excès par engouement et subventions au début. Cà ne remet pas en cause la pertinence de la technique biogaz dont les coûts diminuent avec sa diffusion dans le monde et la consolidation du secteur. Le charbon existait en Allemagne avant les renouvelables, c'est donc un faux procès de prétendre que les renouvelables ont entraîné l'exploitation du charbon. La Chine a fait des renouvelable une spécialité il est donc également faux de prétendre qu'elle se centerait sur le nucléaire, voyez les chiffres et évolutions de chaque secteur pour le pays. Un chauffe eau solaire avec des panneaux hybrides type Dualsun ou tuiles hybrides type Nelskamp capte plus de 80% de l'énergie solaire reçue et s'amortit en moins de 8 ans maxi pour des durées du plus de 25 ans. Les différentes installations démontrent leur pertinence économique et technique, voyez le site de Dualsun entre autres et leurs calculs détaillés pour différentes installations. N'oubliez pas non plus que le prix du pétrole et gaz ne va pas rester au niveau récent et actuel tout le temps. Le modèle nucléaire 3e génération centralisé et déchets est remis en cause par d'autres technologies. Il serait temps d'ouvrir les yeux. Ce n'est pas pour rien que tous les pays du monde font des renouvelables et que de multiples sociétés investissent dans le stockage etc. La place du nucléaire dans le monde est conforme aux prévisions et elle est modeste, c'est une réalité. Tout comme l'usage du charbon, du pétrole et gaz ne diminuent pas assez vite vus les lobbies, subventions etc mais une telle transition demande des décennies.

Cleantech à écrit le 19/06/2016 à 8:07

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@ Bachoubouzouc - le tarif particuliers allemand supporte le tarif entreprises, si l'on fait la moyenne des 2 on n'est donc pas à 2 fois plus cher, d'autant qu'il est moindre qu'en France pour les entreprises dans certains secteurs, régions et con... @ Bachoubouzouc - le tarif particuliers allemand supporte le tarif entreprises, si l'on fait la moyenne des 2 on n'est donc pas à 2 fois plus cher, d'autant qu'il est moindre qu'en France pour les entreprises dans certains secteurs, régions et conditions. En France tout n'est pas encore inclus dans notre tarif nucléaire et on se garde bien de l'évoquer trop souvent publiquement. - l'électricité allemande est en transition depuis 90, nous commençons modérément et à peine mais nos coût vont être clairement à la hausse. EDF avait demandé au moins plus de 30% pour les 5 prochaines années et çà ne suffira pourtant pas vu l'âge du parc nucléaire prévu pour 30 ans et ses contraintes. - le mix énergétique allemand partie de très loin progresse favorablement. Les chiffres d'émissions par habitant que vous citez ont été remis en cause dans plusieurs études intégrant les émissions délocalisées qui sont plus importante en France pays plus axé services. On arrive alors au niveau des allemands. C'est de la réalité dont il faut tenir compte pour comparer. - les allemands ont fait le choix du charbon par lobby et prix mais les français sont trop axés sur du nucléaire qui a des pollutions bien plus durables, graves et impactantes dans le temps. La probabilité d'un accident en France est de plus en plus forte selon Agence de Sécurité Nucléaire et le coût pour un seul réacteur a été cité pour au moins 600 milliards d'euros. - les renouvelables ne sont pas un but en soi mais il faut admettre que leur coût est compétitif quasiment partout comme on le constate notamment dans les divers appels d'offre dans le monde. Le chiffre que vous citez concernant le nucléaire ne tient pas compte des investissements qu'il a fallu dans le stockage, barrages etc ni dans la recherche publique. On arrive alors à plus de 300 milliards d'euros au moins. C'est sans tenir compte des démantèlements, stockage, prise en charge des risques pas pris en charge par aucun assureur. Ni des aspects géopolitiques et militaires pour la fourniture du minerai (guerre au Mali etc) qui sont aussi des coûts indirects élevés à charge du public. - toutes les études montrent que le nucléaire n'est plus compétitif, la génération 3 est pleine d'inconvénients, le prix de l'EPR a totalement dérapé et on constate des failles après 2 EPR avancés en construction. - les moyens de stockage ne sont pas si coûteux que vous l'indiquez. Si vous prenez l'air comprimé adiabatique, méthode développée entre autres par Lightsail Energy, le rendement est proche de 80 % et les prévisions de prix du stockage très vite amortis. Idem dans le cas des batteries de flux qui se multiplient pour des quantités très élevées. Idem dans le cas de la récente unité Air Liquide de plusieurs centaines de MW à terme en Grande Bretagne et ce pour des durées de vie plus de 30 ans et sans limites de nombre de charges/décharges. Pour des durées de stockage plus courtes, de plusieurs heures, les volants d'inertie ont des courbes qui descendent très vite très bas et rendent le stockage plus que compétitif. Les batteries Na-ion n'ont pas non plus un coùt élevé. Et ce sans passer en revue la centaine de solutions retenues comme rapidement compétitives et les centaines d'entreprises du secteur. Les choses avancent il faut donc en tenir compte. - les énergies renouvelables ne nécessitent de plus qu'un stockage partiel pour les extrêmes de production/consommation. Le coût du stockage est de plus à relativiser puisqu'il ouvre plus largement l'accès à de l'énergie gratuite et sinon peu chère, donc toutes les études sur le sujet prouvent qu'une part de son coût apporte un avantage pour toutes les énergies. Le stockage comme l'efficacité énergétique sont donc des évolutions favorables énergies renouvelables ou pas. - le MIT publie même une étude très détaillée ces dernières semaines indiquant qu'il peut être préférable de mettre plus d'énergies renouvelables ce qui est plus rentable même s'il y a des excédents. - Les Etats-Unis viennent encore de soutenir le stockage de manière très importante. Idem pour la Chine et d'autres. L'Allemagne est en tête en Europe, suivie par le Royaume-Uni et l'Italie. De nombreuses sociétés dans le monde s'y intéressent de même que les principaux groupes comme Total avec le rachat de Saft et d'autres, Engie qui a acquis une multitude de sociétés et start-up etc. Je doute que tous se soient trompés dans leurs études pour prévoir l'importance en cours de ce marché et de sa compétitivité sinon à quoi bon de tels investissements et de prendre des risques ? - En Europe, même si plusieurs pays produisaient au même moment, il existe désormais plusieurs modes d'utilisation de l'énergie dans la plupart des régions et il est donc intéressant d'avoir dans tous les cas des modes de stockage durables pour une énergie dont la ressource est gratuite et donc un amortissement de l'ensemble assez rapide. - J'ai lu que vous préconisiez le solaire uniquement à l'Equateur, on croit rêver puisque l'apport solaire par m2 reste élevé y compris en Suède qui l'a mesuré en pratique comparé notamment à Marseille sur des systèmes solaires commerciaux pour voir les différences pratiques dans une étude détaillée et que via un panneaux hybride le rendement total thermique inclus est de plus de 80%. Même en Sibérie l'ensoleillement est élevé ! De plus diverses technologies peuvent encore permettre une baisse des prix du solaire malgré la forte chute des prix des dernières années (ex. Perovskite etc).

Réponse de Labo le 20/06/2016 à 12:03

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Comment pouvez vous contester que le kWh Allemand est 10 ou 50 fois plus chargé en CO2 que le kWh Français ? Par ailleurs autant les déchets nucléaires sont contrôlés à leur émission et ne pose de problèmes que sur leur devenir dans les siècles à ven...

Réponse de Cleantech le 20/06/2016 à 15:16

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@ Labo : Le charbon allemand ne date pas d'hier. Ce n'est pas la responsabilité des renouvelables mais une situation historique, d'organisation, d'emplois, de lobby, économique etc. Ce n'est pas spécialement rentable ni efficient d'assurer l'intermit... @ Labo : Le charbon allemand ne date pas d'hier. Ce n'est pas la responsabilité des renouvelables mais une situation historique, d'organisation, d'emplois, de lobby, économique etc. Ce n'est pas spécialement rentable ni efficient d'assurer l'intermittence avec du charbon comme vous le savez (voir les bilans d'EON etc). Donc pas de lien entre renouvelables et charbon qui a été un choix allemand comme en Pologne, Afrique du Sud, Chine etc. Le problème des déchets nucléaires français d'ultra longue durée ingérable posent bien plus de problème et de risques graves que les émissions de charbon allemandes pour lesquelles en plus des progrès importants ont été fait. L'intermittence allemande est gérée via le réseau Entso-e qui est très vaste désormais donc là encore les renouvelables n'impactent guère les émissions mais au contraire leur bilan est favorable pour l'Allemagne qui progresse régulièrement en diminuant ses émissions. Une des erreurs allemandes a été comme beaucoup de pays et dans beaucoup de domaines d'avoir une vision "nationale" de l'énergie et depuis quelques années c'est en cours de correction avec l'Angleterre et les pays scandinaves notamment. Non les renouvelables ne sont pas vouées à l'émission de CO2 et au gaz. Beaucoup de pays ont des capacités de stockage qui permettent un seuil élevé de renouvelables intermittentes et il n'y a pas que les intermittentes. Enfin pour le stockage si vous prenez les batteries de flux, les systèmes type Air liquide que j'ai cité en Angleterre, les systèmes d'air comprimé adiabatiques, cela pour le stockage longue durée de plusieurs centaines de MW et au delà en série, et par ailleurs les volants d'inertie pour les stockages de plusieurs heures, vous constaterez que leurs prix sont plus que compétitifs et leur durabilité très importante, sans impacts sur l'environnement ni risques particuliers. Ils s'appliquent pour la plupart à toutes les échelles régions, local, habitat etc. Vous devriez vous y pencher car çà arrive mais on n'en parle assez en France qui s'est endormie sur son nucléaire vieillissant, qui emploie beaucoup de monde et qui va être un gouffre financier pour de nombreuse années. C'était utile mais on a été trop loin dans la génération 3 et la génération 4 et filière thorium nécessite plusieurs réacteurs associés et pourrait être utile pour la résorption des déchets nucléaires vers une durée de vie plus courte bien que de quelques 300 ans quand même. Un des problèmes toutefois posés par des équipes Cnrs et CEA comme celle de Loiseau sont le coût qui n'est pas du tout compétitif et ce n'est pas un modèle exportable à la plupart des pays et qui nécessite de la technicité donc formations régulières, filières etc. En conclusion il est préférable de foncer plus nettement et réellement (pas juste en bonnes intentions) vers les renouvelables et le stockage même s'il n'y a pas lieu d'abandonner totalement cette filière 4 et la spécialité nucléaire. Pour mémoire dans les renouvelable il y a beaucoup de possibilités dont on ne parle pas assez et ce serait plus intéressant d'en parler que d'opposer comme depuis il y a plus de 10 ans 2 modèles dont on sait que le centralisé ne peut plus tenir ni techniquement ni économiquement, ni en terme de sécurité énergétique etc toutes les études le signalaient dont celles de Levêque spécialisé sur le sujet etc., idem aux Etats-Unis où le dialogue sur ce sujet est plus ouvert qu'en France.

Les énergies renouvelables créent beaucoup d'emplois à écrit le 17/06/2016 à 18:34

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Le secteur des énergies renouvelables emploie près de 8,1 millions de personnes à travers le monde fin 2015. En plus de ces chiffres, il faut compter environ 1,3 million de personnes travaillant pour le secteur de la « grande hydraulique », c’est-à-d...

procuste à écrit le 17/06/2016 à 15:52

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Typique d'un gouvernent, toujours en volonté de réélection, il ne ment pas vraiment mais glisse sous le tapis ce qui est désagréable, sauf que ça ressort un jour ou l'autre, on veut des éoliennes et du solaire, ça fait tellement plaisir à nos amis...

Réponse de Havoc le 23/06/2016 à 21:24

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Doit-on comprendre à votre commentaire que vous estimez que l'industrie du nucléaire civil français est florissante ? Il faut suivre tous les épisodes et surtout les derniers, avant de soutenir une idée pareille !

yass à écrit le 17/06/2016 à 14:29

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Le paradoxe c'est que l'Etat bien qu'actionnaire majoritaire d'EDF, il permet à cette entreprise de le poursuivre en justice pour s'opposer à ses décisions. Dans une relation actionnarial normale, un dirigeant il se tait ou il démissionne.

Bachoubouzouc à écrit le 17/06/2016 à 14:25

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Nos voisins, que vous citez en modèle, proposent à leurs particuliers une électricité : - deux fois plus chère - 20 fois plus émettrice de CO2 - dans laquelle la part d'ENR en autoconsommation est au final négligeable - dont le prix augmentait encore...

Réponse de Cleantech le 17/06/2016 à 18:53

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@ Bachoubouzouc : gros mélanges et mauvaise fois : - électricité pas 2 fois plus chère en Allemagne : intégrez les comparatifs des prix avec celui des entreprises allemandes - Les allemands sont les 1er en efficacité énergétique on aimerait être ...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 22:18

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@ Cleantech : - On parle ici des tarifs réglementés. Les tarifs réglementés ne concernent en France que les particuliers. Je compare donc les tarifs pour les particuliers français avec ceux pour les particuliers allemands, qui sont environ deux fo...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 22:43

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@ Cleantech Je le rappelle : Les énergies renouvelables ne sont pas un but en soi (sauf pour les industriels qui les installent) mais un moyen. Un moyen plus ou moins efficace pour faire baisser la dépendance aux fossiles et les émissions polluant...

Peuchere à écrit le 17/06/2016 à 11:37

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Avec EDF ( Encore Du Fric) vous avez tout compris!

Photo73 à écrit le 17/06/2016 à 9:52

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"Les taris règlementés sont sensés protéger" censés [sensé = avoir du sens]

pmxr à écrit le 17/06/2016 à 9:35

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Je n'arrive pas à comprendre que le conseil constitutionnel ne rend pas invalide cette histoire de facture rétroactive !

Réponse de Ombre le 19/06/2016 à 0:25

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Vous avez pas saisie ? EDF, Engie, ou tartiflette, ces juridiquement une société géré par l'état ! L'état ne vas pas porter atteinte à lui même. L'article est pourtant simple à saisir tout en restant neutre dans ces information, tel que le veut la...

Michel à écrit le 17/06/2016 à 9:31

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C'est fou quand même que La tribune ne vérifie pas les articles qu'elle publie. Il s'agit d'énormes mensonges! Les énergies vertes ne vivent que de subvention. (Rachat solaire à 25centimes le kW alors que cout nucléaire à 6centimes bientôt 8 centime...

Réponse de Techno le 17/06/2016 à 12:23

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Pas réaliste votre commentaire. S'il y a rachat à 25 centimes d'euros le KWh solaire, l'EDF vend par contre son électricité à 16 centimes le KWh mais les particuliers ont des frais d'intégration et de raccordement (1500 euros etc). De plus les prix b...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 14:35

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Ces chiffres sont globalement justes : Le solaire nécessite plus de 2 milliards d'euros de subventions chaque année en France, déstabilise le réseau (il n'a certes pas encore atteint le point de le mettre complètement par terre, heureusement), a un ...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 14:46

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@ techno Plusieurs remarques : - en Espagne, l'électricité solaire est peut-être taxée mais ce qui est sûr c'est que les espagnols ont cessé d'installer des ENR parce qu'ils n'avaient plus les moyens de payer toutes les subventions. - les chiffres c...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 14:52

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@ Techno : Quant aux emplois liés aux ENR, il faut être prudent : - L'industrie ENR est en crise et la majeure partie d'entre eux ont déjà disparu - 90% de la production mondiale de panneaux solaires est en Chine, les machines servant à les fabrique...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 14:58

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Quant aux 40% d'ENR intermittentes que notre réseau pourrait accueillir, attention : Géographiquement, nous sommes placés entre l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, pays qui ont installé beaucoup plus que nous de solaire et d'éolien. Quand le soleil...

Réponse de Emploi en hausse dans les énergies renouvelables le 25/06/2016 à 20:30

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L'emploi dans les énergies renouvelables en hausse : Aux seuls Etats-Unis, l’emploi dans l’industrie solaire a crû de plus de 20% en 2015. Ce foyer d’emploi durable affiche une bien meilleure santé que ceux des secteurs des énergies fossiles. Le sola... L'emploi dans les énergies renouvelables en hausse : Aux seuls Etats-Unis, l’emploi dans l’industrie solaire a crû de plus de 20% en 2015. Ce foyer d’emploi durable affiche une bien meilleure santé que ceux des secteurs des énergies fossiles. Le solaire devient un nouveau foyer d'emploi foisonnant dans le 2e pays après la Chine, le plus pollueur de la planète. Comme le fait valoir la sixième enquête d'emploi annuel dans ce secteur, la création d'emplois dans l'industrie solaire américaine a été l'an dernier 12 fois plus rapide que dans l'ensemble de l'économie, représentant 1 nouvelle embauche sur 83. Ce foyer d'emplois a connu une croissance de 20,2% sur un an, totalisant plus de 209.000 personnes, soit 35.000 de plus que l'année précédente, et de + 123% sur ces 6 dernières années. Les employeurs anticipent une augmentation plus faible en 2016, avec + 14,7% de postes supplémentaires (30.000 nouvelles embauches), soit tout de même 13 fois plus que l'ensemble de l'économie américaine ! La réalisation de cette anticipation porterait l'emploi solaire à près de 240.000 personnes à la fin de l'année 2016. Le secteur de l'installation reste le plus employeur, avec une croissance de + 24% au cours de l'année 2015 et de + 173% depuis 2010, année de la première enquête. Il représente plus de la moitié des emplois créés dans l'ensemble de l'industrie solaire américaine. L'emploi dans le solaire se porte par ailleurs bien mieux que dans les traditionnels secteurs des combustibles fossiles, alors qu'il n'y a pas migration particulière d'un secteur à l'autre et que les énergies fossiles ont retrouvé de la compétitivité avec la très forte chute de leurs prix. En 2015, l'industrie d'extraction pétrolière et gazière a créé seulement 13.800 nouveaux emplois, tandis que le secteur de l'acheminement pétrolier et gazier en a perdu 9.500. Le solaire représente, en outre, un foyer d'emploi 3 fois plus gros que celui de l'industrie minière, qui compte moins de 68.000 personnes. L'enquête souligne le rôle qu'a joué l'action du Congrès américain pour obtenir de telles performances. Ce dernier a reconduit cette année l'Investment Tax Credit (ITC) visant à soutenir le développement du solaire à l'échelle fédérale jusqu'à 2021. Ce soutien public à l'investissement permet aussi aux entreprises de ne pas sous-payer leurs employés. Le salaire horaire médian sur l'ensemble du secteur est à 17 dollars (15,6 euros), tandis que celui des concepteurs est à 27 dollars (24,7 euros), et celui des employés du secteur de la vente du marketing, à 29 dollars (26,6 euros). Les Etats-Unis ont plus misé que d'autres pays sur l'indépendance énergétique et notamment les retombées importantes du secteur du stockage énergétique, objet de nombreuses convoitises et qui entraîne les rares secteurs des commodities en forte hausse pour de nombreuses années.

gerard5567 à écrit le 17/06/2016 à 9:27

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Non. La grande supercherie, c'est le tout concurrence au seul profit du profit si j'ose dire. Il faut rétablir le service public et bouter la Commission européenne hors de France.

Réponse de Vive l'Union européenne le 17/06/2016 à 12:25

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Le service public c'est EDF en perte de vitesse + les démantèlements, déchets nucléaires etc et les blocages CGT, çà craint !

Labo à écrit le 17/06/2016 à 8:28

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Bien simpliste tout ça ! D'abord on passe sous silence que ce sont les concurrents d'EDF qui ont déposé une plainte afin de contraindre à ce que les tarifs réglementés soient augmentés. Pourquoi ? Parce que sur le marché de la concurrence libre et no...

Réponse de kakech le 17/06/2016 à 12:34

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" l'électricité vendue en France est une des moins chère d'Europe " ce vieux marronnier nous est servi à chaque augmentation du tarif du KWH pratiqué par EDF ( avec comparatif sur ce seul critère avec d'autres pays voisins ) le seul problème , c'es...

Réponse de Jean le 17/06/2016 à 12:45

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Vous oubliez quand même de préciser qu'EDF est en situation de monopole, a bénéficié de nombreuses aides directes et indirectes très importantes depuis le développement du nucléaire. Ce dernier a permis d'offrir des prix bas car il a été amorti mais ...

Réponse de Bachoubouzouc le 17/06/2016 à 23:26

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@ jean : En France, voici les prix approximatifs de chaque filière : - Hydroélectricité : 30-50€/MWh - Nucléaire historique : 30-50€/MWh (chiffre tout compris de la Cours des Comptes dans son rapport de 2012) - EPR de série : 70-90€/MWh - Eolien...

Bah à écrit le 17/06/2016 à 8:03

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On ne s'en plaignait pas quand la France était souveraine!

Réponse de Photo73 le 17/06/2016 à 9:55

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Il faut payer les grands carénages et les démantèlements, pas assez chère l'électricité française ! (je suis chez un concurrent en énergie 'verte', chère l'énergie verte !)

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