Le paiement fractionné est régulièrement offert par le commerçant, c'est-à-dire sans frais pour le client. S'il est nécessaire de s'assurer que sa consommation demeure raisonnée, l'échelonnement des paiements permet également au consommateur de gérer sa trésorerie de manière plus agile, et ainsi consommer sans se mettre dans le rouge.
Une solution de gestion de budget gagnant-gagnant
En 2021, plus d'un tiers des Français* a eu recours au paiement fractionné, la crise sanitaire ayant amplifié cette tendance. Or, quand on évoque cette pratique, on pense souvent au risque de surendettement qu'elle peut induire. Nous pensons au contraire que cet outil, quand il est utilisé de manière raisonnée, peut être bénéfique pour le client. Qu'il s'agisse simplement de se faire plaisir, d'acheter un produit de meilleure qualité ou de faire face à des dépenses imprévues de la vie courante, le paiement fractionné tel que nous le concevons est un outil permettant d'optimiser son budget, qu'il convient d'utiliser à bon escient et raisonnablement, tout en étant bien informé. Lorsque c'est le cas, ce nouveau mode consommation permet une gestion intelligente et flexible du « reste à vivre » des consommateurs et leur donne aujourd'hui la possibilité de pouvoir maintenir leur pouvoir d'achat malgré l'inflation, et sans pour autant mettre leurs finances dans le rouge. Rappelons que, bien utilisé, le paiement fractionné coûte bien moins cher qu'un découvert bancaire !
Par ailleurs, dans la démarche citoyenne qui est la nôtre, le paiement fractionné participe, selon nous, à l'égalité des chances économiques. Nous pensons en particulier aux jeunes actifs, aux freelances, aux familles monoparentales, aux intérimaires, qui sont autant de catégories socioprofessionnelles qui peuvent se voir refuser des crédits par les banques, leur situation professionnelle étant jugée trop précaire. Et pourquoi les plus fragiles devraient nécessairement être de mauvais payeurs ? Ils savent parfaitement maîtriser leur budget personnel, souvent calculé au plus près.
En tout état de cause, la responsabilité incombe tout autant au consommateur, dont on attend qu'il soit en capacité de maîtriser raisonnablement son reste à vivre, qu'aux acteurs du paiement fractionné, à qui il appartient de renforcer leur vigilance et de sensibiliser au risque d'accumulation des facilités de paiement, afin d'empêcher au maximum les dérives.
Un nouveau levier pour accéder à des biens durables
C'est certain, les consommateurs ont pris conscience des enjeux environnementaux de la consommation. Cette envie de consommer plus durable partagée par l'immense majorité des Français est néanmoins freinée par les prix élevés de ces biens et amènent les consommateurs à devoir faire des arbitrages. 77%* d'entre eux considèrent en effet que le prix trop élevé est un frein pour consommer de manière plus durable et 82%* ont repoussé des achats responsables notamment pour des questions liées au pouvoir d'achat.
Ils souhaitent ainsi se tourner davantage vers le paiement fractionné pour accéder à des produits de meilleure qualité, donc plus durables. Tel un véritable levier pour accéder à ce type de biens, le paiement fractionné s'impose comme un allié dans la crise économique que nous traversons. La consommation à impact positif ne doit pas être l'apanage de quelques franges aisées de la population, il s'agit de l'affaire de tous. Toutes les bourses devraient être en capacité de consommer de manière durable et ainsi contribuer progressivement à la transition écologique de notre système économique.
Aller plus loin dans l'accompagnement des consommateurs
Aujourd'hui, les acteurs du paiement fractionné se doivent de faire preuve de responsabilité et d'une transparence totale pour accompagner et protéger les consommateurs dans cette période d'inquiétude économique. C'est le cas de Django lorsque nous affichons nos taux en TAEG pour plus de transparence envers le client.
Nous aimerions aller encore plus loin et approfondir l'analyse de solvabilité des consommateurs par une connaissance plus précise de leur situation financière. Grâce à la seconde directive européenne sur les services de paiement (DSP2), nous pourrions, par exemple, croiser les données de Crésus avec celles des banques. En autorisant l'accès aux données de transactions bancaires à des acteurs tiers et avec l'accord du client, nous pourrions aboutir à une transformation saine et profonde des parcours d'octroi de crédit.
S'il n'est pas encadré par la loi Lagarde, le paiement fractionné fait actuellement l'objet d'une attention particulière de la part de la commission européenne et Bruxelles devrait aboutir prochainement à une version définitive de la révision de la Directive européenne sur le crédit à la consommation. Nos regards sont tournés vers elle.
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*Etude Django x YouGov sur la consommation des Français - Septembre 2022
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