Sony rétablit ses services en ligne aux Etats-Unis et en Europe

Près d'un mois après les attaques informatiques contre ses services de jeux vidéo en ligne, le groupe Sony a annoncé samedi la reprise progressive de leur activité sur le continent américain et en Europe.
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Sony a entamé ce week-end un rétablissement de certains services online interrompus après le piratage de la mi-avril. Cela concerne le PlayStation Network (PSN) et Qriocity aux Etats-Unis et en Europe sur des applications comme le jeu en ligne, la messagerie instantannée et le téléchargement de musique. Sony annoncera plus tard le redémarrage au Japon et plus largement en Asie. Il estime que l'ensemble de ses services sera rétabli d'ici à la fin du mois de mai. La plate-forme Sony Online Entertainment (SOE) fait également l'objet d'un redémarrage et les utilisateurs se verront proposer du temps de jeu gratuit à titre de compensation pour l'interruption des services.

Cryptage et pare-feux.

Le groupe japonais assure avoir effectué des améliorations considérables dans la sécurité des données, y compris l'ajout et la mise à jour de technologies de sécurité avancées, de nouveaux logiciels de contrôle, des tests de vulnérabilité du réseau, et des niveaux renforcés de cryptage et de pare-feux. "Nous mettons en oeuvre des mesures énergiques à tous les niveaux pour répondre aux inquiétudes suscitées par cet incident et nous faisons de la protection des données personnelles des utilisateurs un engagement de tous les instants dans l'ensemble de l'entreprise", a expliqué le numéro deux du groupe, Kazuo Hirai.

Le "cloud computing" sur la sellette.

Le groupe japonais a été victime à la mi-avril d'une double attaque de pirates informatiques au cours desquelles les données personnelles de plus de 100 millions de joueurs utilisant ses réseaux PSN et SOE ont été dérobées. Le piratage dont Sony a été victime est le plus conséquent de la série ayant visé de grands groupes ces derniers mois et a jeté une ombre sur la sécurité du « cloud computing », les services informatiques à distance. Selon l'agence Bloomberg, les services de cloud computing d'Amazon auraient été utilisés par les pirates pour lancer leur attaque massive contre les serveurs de Sony. Le groupe américain a refusé de commenter cette information.
 

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