Télévision, électroménager, solaire... Sharp étudie un vaste désengagement en Europe

Le groupe d'électronique japonais compterait abandonner plusieurs activités en Europe, dont les télévisons. Elles devraient être confiées sous licences à des repreneurs.
En 2012, après de lourdes difficultés, le groupe avait annoncé ses premières suppressions d'emplois en 60 ans (5000 prévus). Photo Reuters

Sharp fait moins d'affaires sur le Vieux Continent. En conséquence, le groupe nippon aurait décidé de mettre un terme à plusieurs activités, dont la vente de téléviseurs, selon le quotidien économique Nikkei.

"Nous étudions diverses possibilités de restructuration"

Dans un communiqué publié ce vendredi, le groupe précise: 

"Nous étudions diverses possibilités de restructuration de nos activités en Europe, mais il est inexact que nous ayons déjà décidé."

TV, électroménager, solaire

Le spécialiste des cristaux liquides (LCD) envisagerait, entre autres, de vendre son usine polonaise de production de télévision au taïwanais TPV Technology. Lequel pourrait continuer à commercialiser les produits fabriqués sous la marque Sharp.

Il prévoirait le même type d'accord avec le turc Vestel pour ses appareils électroménagers. 

En outre, le groupe nippon réfléchirait à transférer à un partenaire tiers sa part dans la co-entreprise de construction de parcs solaires qu'il détient avec l'italien Enel. Montant de la cession potentielle: 3 milliards de yens environ (22 millions d'euros).

1ères suppressions de postes en 60 ans

En Europe, le groupe ne réalise plus que 8% de son chiffre d'affaires. Sur le segment des téléviseurs, il ne détiendrait plus que 1,6% de parts de marchés selon NDP Display Research.

En 2012,après de lourdes difficultés, le groupe avait annoncé ses premières suppressions d'emplois en 60 ans (5000 prévus), et un vaste plan de réorganisation de sa production d'écrans LCD

+0,90% en Bourse

A la Bourse de Tokyo, ces perspectives de désengagement ont été accueillies positivement. L'action Sharp du groupe y a gagné vendredi 0,90% à 336 yens.

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Commentaires 4
à écrit le 04/07/2014 à 15:24
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Ouvrir la Chine était un pari aux conséquences connues. Ce pays continent dirigé par une dictature socialiste allait prendre la place de nombre d'entreprises occidentales ainsi que celles des pays économiquement "captifs" comme le Japon. Ce dernier a...

à écrit le 04/07/2014 à 15:17
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LA FRANCE PAYS D'AVENIR !?

à écrit le 04/07/2014 à 12:54
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L'Europe en décadence en déclin c'est la fin !

à écrit le 04/07/2014 à 9:11
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le japon paie cash la deflation la plus longue de son histoire , nombre de grandes multinationales japonaises sont au bord du gouffre et des noms prestigieux , voilà ce qui attend les compagnies européennes a moyen terme avec la politique très danger...

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