Snapchat : vers une introduction en Bourse plus faible que prévu

Estimée au départ aux alentours de 25 milliards de dollars, l'IPO de Snap, qui devrait intervenir début mars, pourrait ne pas des dépasser les 19,5 milliards, selon le Wall Street Journal.
Cette IPO reste tout de même attendue comme la plus élevée pour un réseau social depuis celle de Twitter en novembre 2013.

Snap Inc, propriétaire de l'application de messagerie Snapchat, a fixé une fourchette de valorisation de 19,5 à 22,2 milliards de dollars (18,4 à 20,9 milliards d'euros) pour son introduction en Bourse (IPO) attendue début mars, rapporte le Wall Street Journal.

Cette valorisation représente 14 à 16 dollars par action et se situe dans le bas d'une fourchette anticipée de 20 à 25 milliards de dollars, ajoute le quotidien financier, qui cite des sources. Snap Inc s'est abstenu de tout commentaire.

Une IPO estimée entre 25 et 35 milliards de dollars en octobre

Au moins d'octobre, le Wall Street Journal évoquait une IPO comprise entre 25 et 35 milliards de dollars. Une estimation supérieure à celle établie au lendemain d'un round de levée de fonds en mai conclu à 1,8 milliard de dollars. À cette époque, la valorisation du petit fantôme était estimé à 17,8 milliards de dollars.

Les entrées en Bourse des géants de l'Internet ne sont pas toujours un succès. La preuve avec Facebook en 2012. Le titre du réseau social avait, en quelques heures, chuté de 45 dollars à 38 dollars, son prix d'introduction. En moins d'un mois, le titre avait perdu 26% de sa valeur.

> Lire aussi : Facebook est (presque) la pire introduction en Bourse de l'histoire

La plus grosse introduction en bourse depuis 2013

Cette IPO reste tout de même attendue comme la plus élevée pour un réseau social depuis celle de Twitter en novembre 2013. Pour réaliser l'opération, Snap Inc a fait appel à Morgan Stanley et Goldman Sachs. La première était mandatée par Facebook pour son introduction en bourse en mai 2012. Pour rappel, ce dernier avait formulé une offre de 3 milliards de dollars en 2013 pour le rachat de Snapchat, rejetée par son patron Evan Spiegel.

Fondé en 2012, Snap tire l'essentiel de ses revenus de la publicité et ambitionne de remettre en question la position dominante des géants de l'internet du moment.

(avec Reuters)

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Commentaires 4
à écrit le 04/06/2017 à 23:16
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Salma salman

à écrit le 17/02/2017 à 22:52
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Vous en connaissez beaucoup des multinationales valorisées autant que Snapchat qui s'écroulent en quelques heures ?? D'autres part, vous le dites vous même, "comme elles génèrent de gros revenus...". Tout est dit dans cette phrase !

à écrit le 17/02/2017 à 14:41
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Il y a trop peu d'outils de productions et de salariés par rapport à leurs revenus pour que les multinationales du net ne puissent être autre chose que des bulles spéculatives. Comme elles génèrent de gros revenus elles auront toujours du succès mais...

le 18/02/2017 à 10:53
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Il n'y a pas que le capital humain pour comprendre la valeur surtout dans un monde qui tends vers l'ia... l'outil de production est enorme et tres automatise en fait, c'est tous les serveurs et le stockage qui servent a faire tourner ces applications...

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